Véronique Denys sur le top de l’Everest

 

Véronique Denys est  à 8850 mètres d’altitude, les deux pieds sur le sommet de l’Everest et toute la famille était sur les dents depuis le dernier appel de Véronique Denys, tôt hier matin. Elle venait d’atteindre le camp 4 après sept heures d’ascension et n’avait que quelques petites heures de répit avant d’entreprendre la dernière, et la plus dangereuse, partie du trajet.

Ils sont une douzaine dans le petit logis, à tomber dans les bras les uns des autres pendant que Mme Aspirot essaie de retenir ses larmes, mais n’y parvient pas.

C’est la soeur de Véronique, France-Andrée, qui parviendra tant bien que mal à comprendre quelques mots à travers le bruit des convives et les parasites du téléphone-satellite. «Elle nous dit : « C’est fini! C’est fini! Je l’ai atteint. » Elle a froid et elle pense que la descente va être difficile parce qu’elle est fatiguée, mais elle est contente.»

L’Everest fait partie de la fameuse liste des «sept sommets», les plus hautes montagnes des sept grandes régions du globe. Véronique Denys espère les gravir tous, tout comme François-Guy Thivierge en 2009. Il ne lui en reste plus que deux à conquérir. Elle serait la première Québécoise à compléter la liste, et aussi la troisième seulement à atteindre le plus haut sommet du monde, trois ans après une autre alpiniste de Québec, Sylvie Fréchette. Avant de quitter le camp 4, Véronique Denys avait envoyé un bref message vocal pour son site Web. L’Everest est un rêve que la jeune alpiniste caressait depuis longtemps.


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