Après avoir roulé 32 178 km depuis le 22 mai, le cycliste extrême Rémi Lafrenière, de Québec, a finalement atteint la ville d’Ushuaia, dans la province argentine de la Terre de Feu, vendredi soir, et se remettra aujourd’hui en route afin de compléter son périple des quatre points les plus extrêmes des Amériques atteignables par la route.
Après avoir roulé cet été jusqu’à Prudhoe Bay, en Alaska, le point le plus au nord des Amériques atteignable par la route, et à Anchor Point, toujours dans le même état américain, le point le plus à l’ouest, le cycliste de 26 ans avait filé vers le sud en direction d’Ushuaia, la ville la plus méridionale au monde.
Jusqu’à maintenant, celui qui occupe un emploi de plombier à Québec considère que le Pérou aura été la partie la plus pénible de sa folle odyssée. «Les côtes sont difficiles, il n’y a aucun agrément, il y a des chiens partout qui te courent après et te mordent et il est très difficile de les éloigner. Il y a aussi du vent qui soulève le sable, beaucoup de pollution et la nourriture n’est pas très bonne.»
Les Péruviens seraient également très peu courtois envers les cyclistes. «Les autobus, les camionneurs et les automobilistes ne veulent pas te voir sur la route et ils te le font savoir en te poussant», enchaîne-t-il.
Rémi doit maintenant compléter le carré en se rendant à Joao Pessoa, au Brésil, la ville la plus à l’est des Amériques, pour ensuite rouler vers le Québec. Rémi roule environ 200 km par jour mais ne s’est pas fixé de date pour son entrée à Joao Pessoa.
C’est la conjointe de Rémi, Geneviève Désy, qui met son site Web remilafreniere.com à jour pendant qu’il pédale aux quatre coins du continent. «Elle m’aide et m’encourage beaucoup! Je lui envoie des messages aux deux ou trois jours et je lui parle au moins une fois par semaine», conclut l’athlète de la capitale.
Bon retour à cette machine humaine qui prouve que le rêve est accessible. Rémi Lafrenière parcourt les Amériques au profit de la Fondation de l’autisme.
Source: Le Soleil
Bonjour,
Je viens de découvrir l’existence du sentier internationale des Appalaches.
Je me propose de m’offrir cette marche à l’été 2011.
Deux questions pour les habitués de la longue randonné.
1- Est-ce qu’un ou deux bâtons de marche sont vraiment essentiels?
2- Même chose pour des bottines de marches. Une bonne paire d’espadrilles ne serait-il pas suffisant?
C’est mon instinct qui parle et je sait qu’il n’est à la mode. Vos commentaires d’experts s’il vous plait.
Cordialement,
Jacques Côté
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Bonjour Jacques,
Deux bâtons de marche sont essentiels pour cette randonnée car il y a des sections assez difficiles et les bâtons absorbent jusqu’à 30 % du poids. En plus, avec un sac à dos de longue randonnée le poids est considérable, cela aide énormément les genoux en descente. Des bottes de marche s’impose pour ce type de sentier pour soutenir les chevilles. La section de la Réserve Faunique de Matane est l’une des plus sale et difficile. Tiens-moi au courant de tes démarches et si tu as des questions n’hésitent pas cela va me faire plaisir d’y répondre. Bonne randonnée.
Harold
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