Des films à voir et à revoir

En ces temps de confinements et difficiles, rien de mieux que se plonger dans l’aventure plein air pour rêver et s’évader!

Voici quelques idées de films:

1-Vertical Limit VF: Limite Extrême

Avec Chris O’donnel, un frère et une soeur continuent le rêve de leur père : conquérir les plus hauts sommets du monde. Le hasard les réunit au pied du K2. Depuis la mort de ce dernier de façon tragique, les deux frangins ne s’étaient pas revus.

2-Les Randonneurs

Ce film français raconte l’histoire de deux filles et trois garçons partent en randonnée sur l’île de Beauté. La difficulté des chemins escarpés de la Corse va les révéler à eux-mêmes.

3-Into thin air VF Tragédie à l’Everest

Tiré du livre écrit en 1997 par Jon Krakauer. Il raconte la version de l’auteur des événements ayant conduit au désastre de l’Everest en 1996 où huit alpinistes ont trouvé la mort dans une tempête. Le livre est excellent et le film en est un bon complément!

4-Le Dernier Continent, documentaire

À bord du voilier Sedna IV, Jean Lemire et son équipe se sont engagés pour une ultime mission. Une mission extrême, 430 jours d’expédition et un hivernage en Antartique, totalement isolés, au bout du monde.Dans la foulée des grands explorateurs d’hier, ils ont repousser les limites pour livrer aux spectateurs une épopée unique, motivé par une formidable quêtes d’aventures, de découvertes et de rêves..

5-127 hours VF 127 heures

Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. 
Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. 
Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations… 

6-Wild

Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed (Reese Witherspoon) prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres sur la Pacific Crest Trail, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis. réalisé par le québécois Jean-Marc Vallée.

7-Everest

Une autre histoire Inspiré de tragédie l’Everest en 1996 mais raconté par une autre personne que Krakauer, c’est l’histoire vue par Beck. Elle suit deux expéditions distinctes, celles de Rob Hall et Scott Fischer, 2 sommités de l’alpinisme sont confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l’homme ait connues. Luttant contre l’extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l’épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

8- A walk in the wood VF Promenons-nous dans les bois

Bill est un romancier à succès qui sent un vide dans son existence. Pour se ressourcer, il décide de parcourir les 3540 kilomètres du sentier des Appalaches. Sa femme et son fils tentent de le dissuader en rappelant son âge avancé et sa faible forme physique, mais rien n’y fait. La seule personne qui accepte de l’accompagner pendant ce périple de plusieurs mois est Katz, un ancien ami grincheux qu’il n’a pas vu depuis longtemps et qui lui a toujours tapé sur les nerfs. L’aventure commence alors qu’ils devront s’encourager et s’endurer, se confier tout en bravant les éléments de la nature et en multipliant les rencontres fortuites. Mettant en vedette Robert Redford.

Direction Kilimandjaro. Partie 2: Karibu Meru (bienvenue au Meru)

Parti de Shiphol airport d’Amsterdam et emprisonné 8 heures dans un avion c’est long. Il est 20h30 quand nous arrivons à l’aéroport Kilimandjaro d’Arusha, c’est alors que nous foulons le sol africain dans la noirceur et le doute. L’attente de recevoir notre visa est très longue car la dame responsable des visas se contre fou des photos (moi qui avait fait des pieds et des mains pendant des jours pour avoir la photo réglementaire pour l’Afrique). Elle, c’est le cash qui l’intéresse! Après 45 minutes sur une autoroute très peu éclairée nous arrivons au Meru Mbega Lodge situé à la porte du parc national d’Arusha, un bel hôtel dans la verdure. Un bon repas nous attendait: pizza végétarienne accompagnée d’une Kilimanjaro froide…

 6 août 2012

 Jambo (salut en swahili) Premier levé en sol africain, après un déjeuner complet nous sommes prêt pour une première tournée dans les environs. C’est en se rendant vers le départ de notre première randonnée qu’on se rend compte que les rues sont envahie par les gens qui déambulent sur le long de la route. La poussière rouge africaine domine le panorama, tout est inachevé, c’est-à-dire les maisons, les travaux. Les hommes sont tous accotés et font du social sans pression tandis que les femmes sont affairées aux tâches quotidiennes. Je crois que le stress est n’existe pas dans ce pays. Ce peuple a compris quelque chose.

couturière africaine

 Nous marchons Wa-Arusha une tribu Masai, vivant de l’agriculture. Cette randonnée nous amène dans le village à travers la vie quotidienne des gens. Accompagné d’enfants sympathiques et farceurs qui recherchent un peu de nourriture et d’attention. Nous nous rendons à une impressionnante chute, le sentier traverse et longe une rivière. À notre arrivée on a droit à un magnifique spectacle, la chute mesure plus de 100 mètres et un repas est le bienvenu, nous en profitons pour en partager une partie avec les enfants qui nous suivaient. J’ai vu mon premier serpent (sticker), beau, petit, mais très dangereux. Ce fut une extraordinaire journée pour se dégourdir les jambes, apprendre à connaître les membres du groupes. Un 15 km différent et une impression de marcher sur une autre planète. De retour au lodge nous avons pas de temps à perdre, il faute mettre la touche finale à notre expédition pour le Meru d’une durée de 4 jours, une belle façon de se préparer en altitude pour le prestigieux Kilimandjaro.

stickerchute Tanzanie

 7 août – Départ pour le Meru  et Miriakamba Hut 2514 mètres

 Départ pour le parc national d’Arusha après un rush bagage de dernière minute. Dès notre arrivée, des girafes, des buffles et des zèbres nous accueil à l’entrés du parc c’est magique et grandiose. Pour cette randonnée nous serons accompagné par un ranger armé qui ouvrira le convoi afin de garantir la sécurité de tous au cas où l’on croiserait un lion ou autres bêtes dangereuses. Dès le départ dans une jungle luxuriante nous croisons des petits colobes perchés à la cime des arbres. Nous marchons la tête en l’air pour les admirer. Chaque pas est une nouvelle découverte, nous sommes en Afrique et j’ai du mal à y croire. La journée s’est bien déroulée, une montée de 1014 mètres sans difficulté technique. Nous sommes arrivé à la hut vers 16h00 sans trop de fatigue. Le soir un bon repas nous est servi par les cuisiniers. L’ambiance est festive, les gens vivent les moments au maximum.

Miriakamba

8 août – -direction Saddle Hut 3570 mètres (Petit Meru 3820 mètres)

Saddle Hut

 Petit Meru TZ

Départ à 8h00, on sait que l’altitude va nous frapper dans corps et/ou dans la tête. Le sentier est surchargé de monde, l’international est au rendez-vous; russes, espagnols, anglais sont au rendez-vous. Le trois quarts de la montée de 1 000 m. de dénivelé se passe très bien, le rythme est bon et la bonne humeur est de mise. La cadence va diminuer vers la fin alors qu’il nous reste 1-2 km à faire, il est 14h00 quand on arrive à la Saddle hut (3820m.) après un 6 heures de marche dans le pur bonheur. Le dîner est servi à la joie de tous, une option nous est offerte: grimper un petit 300 mètres supplémentaire afin de fouler le Petit Meru juché à plus de 3820 mètres. Marc et moi embarquons pour cette heure et demi de plus de randonnée. Dans le fond aussi bien y aller, on reviendra probablement pas, alors GO au petit Meru. C’est accompagné de Daniel notre guide Massai sympathique comme pas un, il nous fait rire tout au long de cette montée! Rendu au sommet la vue y est pas mal mais parsemé de quelques nuages. Le défi en valait le coût, une acclimatation pour la dernière poussée du lendemain.

 9 août – direction sommet, le Socialist Peak, 4 566 mètres

Socialist Peak Un dur levé à 1h00 afin de se préparer pour le départ de 3h00. La motivation n’est pas au rendez-vous et un mal de tête persistant me ralenti. Lampe frontale sur la tête il est temps de partir dans la noirceur, la première heure est un enfer pour moi, un genre de marteau piqueur qui martèle mon cerveau à chacun de mes pas. Je suis le dernier loin derrière le groupe qui eux marche avec aplomb et assurance. J’arrête, je prend une advil, 15 minutes ont passé et je me sens dèjà mieux, l’énergie revient et la bonne humeur aussi. Alors que je rattrape le groupe, à ma grande surprise à 4000 mètres d’autres ralentissent et même plusieurs rendus au bout du rouleau au point de ne plus être capable de transporter leur sac. Moi je feel super bien à l’aube, le Kili se réveille derrière nous dans la rougeur africaine qui le rend incroyablement sublime.

Kilimandjaro vu du Meru

En équilibre sur la crête, nous avons aussi la chance d’admirer le hash cône, un volcan éteint depuis environ 100 ans, c’est la première fois de ma vie que je vois un volcan, c’est beau et gigantesque, je ne voudrais pas qu’il s’enrage pour cracher sa lave. Voilà que 30 minutes plus tard nous atteignons le sommet à plus de 4500 mètres, ça fait 10 ans que je n’ai rushé dans l’altitude, la respiration est plus ardue mais l’ivresse du sommet me fait oublier la misère, le ciel est d’un bleu parfait et la vue est à l’infinie sur cette Tanzanie qui me fascine. Après 30 minutes de contemplation et de prises de photos, il est déjà le temps de reprendre la route pour la Saddle hut. Le retour se fait à une vitesse impressionnante où nous avons pu apercevoir une antilope sur la crête…hallucination ou réalité? À vous de juger… La descente a durée environ 5 heures sans anicroche et avec un sentiment de devoir accompli. En tout cas, on a au moins la première étape de réussie et nous en sommes très fier de l’avoir fait sans problème. Le Kilimandjaro sera une autre affaire mais nous sommes prêt mentalement et physiquement à s’attaquer au toit africain. Vers 17h00 nous arrivons à la Saddle Hut pour un repos bien mérité.

Sur le toit du Meru

 10 août – Retour à la base

 Partis du camp à 3500 mètres pour redescendre à la plaine, à l’entrée du parc. Une descente de 4 heures dans un décor typique africain. Le rythme est excellent, le groupe de bonne humeur et en plus les babouins, girafes, buffles, phacochères, sont au rendez-vous. Un moment magique et inattendu où plusieurs babouins (50) relaxaient dans la plaine sans souci. Alors que nous arrivons à la fin une fête nous attendait afin de souligner cette première victoire africaine, un buffet, remise des pourboires pour toute l’équipe qui a vue à la logistique de cette aventure. Un diplôme fut remis à chacun de nous pour souligner cet accomplissement.

Vue du Kilimandjaro à 5h30 de la Saddle Hut, 3500 m.

Kilimandjaro TZ 2012-3

 Saviez-vous que :

Le mont Méru est un volcan Nord de la Tanzanie qui surplombe la ville d’Arusha. Avec 4 565 mètres d’altitude, il est le deuxième plus haut sommet du pays après le Kilimandjaro, le quatrième sommet le plus haut d’Afrique. En forme de fer à cheval ouvert vers l’est, le mont Méru a connu sa dernière éruption en 1910 faisant de lui un volcan toujours considéré comme actif.

Mont Méru est son nom traditionnel. Socialist Peak, son nom officiel, lui a été donné dans les premières années de la période socialiste en Tanzanie mais il est aujourd’hui peu utilisé.

Le mont Méru possède une certaine difficulté liée à la longueur de l’ascension, à l’altitude et au climat froid qui règne au sommet qui peuvent entraîner un épuisement, un mal des montagnes ou une hypothermie si l’équipement est inadéquat et que l’on a surestimé ses capacités.

Direction Kilimandjaro. Partie 1: I Amsterdam

I amsterdam

Le Kilimandjaro un rêve devenu réalité en 2012, Parti le 3 août à 19h30 sur les ailes de KLM. La première étape de ce voyage gandiose était Amsterdam, une halte de 36 heures afin de couper le voyage en deux, mais aussi pour visiter cette belle ville. Après un magnifique vol de 6 heures où le service à bord était impeccable, nous arrivons à 7h40 du matin. C’est l’heure de pointe matinale, mais pour nous il est 1h40 du matin. L’adréanaline et l’effet de nouveauté nous tiennent debout. Amsterdam est une ville où l’allemand  prédominne mais l’anglais passe toujours partout. Après quelques informations nous arrivons dans le quartier Geuzenveld Slotermeer, lieu de notre hôtel: Le Slotania situé en plein quartier musulman. Lors de notre sprint dans la capitale mondiale du vélo, nous avons profité d’un réseau de transport hors du commun que ce soit le métro, le tramway ou l’autobus, c’est vraiment un charme à utiliser. Nous avons profité de visiter l’impressionnante gare d’Amsterdam, situé en plein centre ville. Un édifice collosssale et très beau. Ensuite nous avons marché les 9 straatjes, petit quartier à ne pas rater à Amsterdam. Il s’agit de 9 ruelles, reliées entre-elles par les principaux canaux de la ville. Un coin typiquement européen avec ses petites boutiques uniques.

Slotania hostel

 

Lobby Slotania

Les Grands canaux

Le quartiers des grands canaux est un quartier vaste qui regroupe les 4 principaux canaux d’Amsterdam qui sont le Singel, Herengracht, Keizersgracht, Prinsengracht. Ces canaux sont sont des icontournables d’Amsterdam mondialement connus pour leur originalité et leur beauté.

Ce quartier est certainement le plus photographié d’Amsterdam, car il est le plus beau et typique, animé par ses jolis petits canaux. Ce quartier est devenu très chic et branché depuis plusieurs années. Vous y croiserez de magnifiques péniches et une belle végétation.

Canal Amsterdam

 

Le redlight

Ce quartier même si très réputé pour ses prostituées, coffeeshops, et sexshops est aussi l’un des quartiers les plus vieux d’Amsterdam. On peut y admirer l’architecture des bâtiments ainsi que ses ponts et canaux qui font tout le charme de cette ville. Même si ce quartier peut en dégouter plus d’un, c’est un quartier incontournable d’Amsterdam. Une visite s’impose!

Jordaan

Le quartier Jordaan se situe à l’ouest du centre ville d’Amsterdam. Il s’agit du quartier coincé à l’est par le canal Prinsengracht et à l’ouest par celui de Lijnbaansgracht. Ce quartier est certainement le quartier le plus populaire d’Amsterdam, où l’on retrouve beaucoup de petits artisans dans leurs boutiques. La population est très hétérogène et provient des quatres coins du monde et se cotoie admirablement bien dans cet ensemble de petites ruelles faisant tout le charme du quartier. Un coin de la ville unique par sa beauté unique en son genre.

jordaan

 Tour de ville en autobus

Nous avons effectué un tour de ville en autobus, cela nous a permis de visiter des coins de la ville que l’on  aurait été incapable de visiter en peu de temps. Muni d’écouteurs, on nous expliquait toute les facettes et l’histoire de la ville, dont les moulins, les principaux musées, la maison d’Anne Frank, les maisons de luxes, la brasserie Heineken etc… un tours de 60 minutes fantastique!

Entré à l’hôtel après plus de 36 heures sans dormir, la fiesta dans la rues…oups, plutôt le ramadan. Les musulmans ont fêté toute la nuit au pied de notre fenêtre et ce, jusqu’à l’aube. Le lendemain nous nous rendons à l’aéroport pour afin de poursuivre notre épopée vers l’Afrique. Une bonne ride d’avion nous attends…

 

aéroport Amsterdam

 

 

On parle de nous dans le journal de Québec

Mercredi dernier le journal de Québec publiait un article sur notre expédition au Kilimandjaro, Très bon article de Dany Gauthier.


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Certifications du mont Meru et du mont Kilimanjaro

 

 

Le Mont Washington à la Saint-Jean-Baptiste

La fin de semaine de la saint-Jean ce fut l’ascension du Mont Washington en compagnie d eMArc, Maryse et Michel. Le 24 juin nous avons attaqué le Washington par un temps parfait. Nous avons emprunté le Tuckerman Ravine, le plus beau mais pas facile…Après un déjeuner copieux à Pinkham Notch, nous étions prêt pour fouler cette trail mythique du Nord-Est des États-Unis.

Une montée constante mais plaisante, le plaisir était au rendez-vous et les québécois également, 80% des randonneurs venaient du Québec. Le lendemain nous avons attaqué le Jefferson dans la pluie, la grêle et le vent… donc pas de photos .

Voici quelques photos du Roi de la North East: Le WASHINGTON! 1928 mètres

Le Kilimandjaro pour la Sclérose en Plaques

Merci de votre générosité!!!


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On parle de nous dans le Peuple Côte-Sud

Cette semaine Diane Gendron du Peuple Côte-Sud parle de notre ascension du Kilimandjaro, excellent article!

 

 


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Avril: deux conférences à ne pas manquer

Hé! les assoiffés d’aventures!!! placés à votre agenda d’avril les conférences de Louis Rousseau et de Véronique Denys.

Louis Rousseau présentera sa conférence: Un 8000m c’est bien, mais deux c’est mieux! L’entretien nous transportera à l’été 2011 pendant son expédition sur le Gasherbrum 1 et 2 au Pakistan. Deux pics à plus de 8 000 m. situés au coeur de l’Himalaya. Le coût est de 5$. Il visitera les villes de Trois-Rivières (12 avril, Saint-Hyacinthe (19 avril), Montréal (23 avril), Québec (26 avril) et Sherbrooke (1 mai). Un rendez-vous à ne pas manquer!

Quant à Véronique Denys, elle y présentera son épopée des 7 sommets des 7 continents et voir en images l’ascension de l’Everest. Une seule date: le 24 avril à l’auditorium du Collège François-Xavier Garneau à Québec dès 19h00. coût: 5$. Confirmez svp votre présence par email à: veroniquedenys@hotmail.com. Une conférence incontournable à Québec…


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Nous sommes des 4000 footers

C’est avec effervescence, confiance et motivation que nous sommes allés faire de la randonnée dans les White Mountains. Un seul objectif en tête: terminer les 4000 footers du New Hampshire. Vendredi en arrivant du Québec nous nous sommes attaqués au Tecumseh, le 48e et dernier sommet de la liste avec ses 4003 pieds (1220 m.), une roche en moins sur le sommet et je crois qu’il passerait pas comme 4000!!! C’est avec un 7 km de montée assez facile par le centre de ski Waterville Valley Ski resort. À la base c’était la cohue: un jamboree de scouts. Nous avons fait le en près de 3 heures par la Tecumseh trail. Un sentier qui monte toujours sans grande difficulté. En haut, une vue partielle, nous pouvons apercevoir les monts Osceola. Cela a pu nous donner l’occasion de se faire la jambe pour le lendemain matin.

Le lendemain matin, 4h30 sur le piton, un dure et longue journée nous attends, mais il fait beau, c’est au tour du mont  Owl’s Head. Un 30 km qui commence dans un chemin forestier assez facile pour ensuite prendre la Lincoln Brook Trail qui traverse quelques petits ruisseaux sur un terrain assez plat. C’est long, mais facile et le moral est très bon et contrairement à ce que je croyais le sentier est achalandé. Nous avons rencontré des gens qui veulent devenir 4000 footers, nous c’est dans 48 heurs la consécration, et c’est ça qui nous donne de l’adrénaline. Après un 5 heures d’approche, il nous reste le dernier mile, une montée très abrupte qui compense les heures de facilitées. Pour se rendre à la cime (1227m.)  c’est un véritable labyrinthe, après l’heure de la traditionnelle sandwich nous avons pas traîné car la vue y est nulle. Le retour s’est fait tout en douceur avec le sentiment que la corvée du week end était chose du passé, 10 heures de marche, de sueur et aussi de plaisirs ont agrémentés cette aventure automnale. Maintenant, il n’en reste que 3!!!

Marc sur la Lincoln Brook Trail en direction du Owl’s Head

En ce dimanche superbe, les Hancoks sont au menu, le north et ensuite le south. La pression tombée du Owl’s Head maintenent on s’amuse et on prend ça cool. Beaucoup de randonneurs s’étaient donné rendez-vous dans ce coin idyllique du New Hampshire. À ma grande surprise!!! plusieurs Québécois (5-6) avec qui nous avons pu échanger sur le plein air et la vie… Nous avons emprunté la Hancock Notch trail sur environ 2 miles pour ensuite marché 0,7 mile sur la Cedar brook trail et la montée a commencée à se faire sentir sur la Hancock loop trail. C’est à ce moment précis que la sueur sur mon front est apparue de façon permanente et que mon cœur a montré signe de vie!!!! Au premier sommet (1347m.) la vue y est surprenant et même extraordinaire. Les geais gris font leur spectacle et l’humeur est à la détente. À chaque pas, on se rapproche de l’ultime but et cela nous motive à pousser la machine un peu plus… Rendu au South Hancock (1336m.)  la vue est moins spectaculaire que le précédent mais le lunch y est très apprécié. Le retour fut une formalité, après cette journée de 16 km nous avons saisi sur ce qui nous restais à faire pour enfin terminer cette tournée des White Mountains. L’atmosphère est relax en cette soirée étoilée au Country Bumpkins, on a hâte au Carrigain!!!

10 octobre 2011, Le Carrigain est dans la mire, tous est unanime pour dire que l’on a choisi une belle dernière, le 13e de l’état américain avec ses 4 700 pieds. J’ai bien hâte d’en témoigner de mes yeux. On est parti le cœur léger, l’esprit en paix et un sac rempli de conviction. Sur la Signal Ridge Trail, on est à 16 km d’un rêve de randonneur. Le soleil nous accompagne pour cette dernière boucle et le ciel en est ravi. Mais la montagne ne se laisse pas intimidée par notre présence, elle nous réserve une montée assez ardue de 3 miles. Rendu sur le dernier plateau on entrevoit la grande tour du garde feu du sommet et le vent s’acharne en cette journée grandiose. Rendu sur le sommet c’est la fête, Champagne et pancarte, prises de photos devant le célèbre drapeau des États-Unis qui nous attendait au sommet. C’est la première fois que je vois cela!!! On dirait que c’est arrangé avec le gars des vues… je peux affirmer que c’est un beau hasard. En bas de la tour entrain de déguster  notre champagne, une américaine du Maryland nous parle et elle termine demain sa tournée des 48, c’est la 2e de la fin de semaine qui termine!!! Quel hasard! Toujours fébrile, il est temps de revenir à la réalité et de redescendre cette magnifique montagne qu’est le Carrigain.

 Nous sommes 4000 footer sur le Carrigain

 


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