Chronique équipement: matelas de sol Cosmo de Nemo

Quand vient le temps d »acheter un matelas de sol le choix manque pas et on peut se perdre rapidement. Voici quelques caractéristiques importantes de connaître avant de lancer son argent par les fenêtres.

Les différents modèles:

Les matelas de mousses:

+ Léger, résistants, bon prix, coupe bien l’humidité

– Prend beaucoup de place, pas très confortable

Les matelas gonflants:

+ Douillets, tu choisis la quantité d’air désiré

– Lourd. pred beaucoup de place, doit trainer une pompe

Les matelas gonflables et isolés:

+ Confortables, compacts, bien isolé, contrôle de l’Air

– Pas très robuste, coût élevé (ce que l’on ferait pas pour s’alléger),

Qu’est-ce que la valeur R?

Les valeurs R sont réparties sur une échelle de 1 (isolation minimale) à 10 (isolation maximale). Les matelas de sol ayant une valeur R de moins de 3 conviennent aux températures très chaudes. Une valeur R de 3 ou 4 convient à une utilisation trois saisons. Pour le camping d’hiver, utilisez un matelas de sol ayant une valeur R de 4,5 ou plus.

Les dimensions les plus courantes pour un matelas de sol sont 183 cm x 51 cm (72 po x 20 po), ce qui convient très bien à la plupart des adultes. Mais il y a différentes formes et modèles pour convenir à chacun:

Matelas de sol de forme momie, Modèles courts, Modèles très longs, Modèles très larges, Matelas pour deux personnes , Matelas pour femmes.

De mon côté je me suis procuré le Némo Cosmo 20R, excellent pour la longue randonnée. Un matelas qui se range très bien dans un sac à dos, performant très bien en camping 3 saisons (entre -4 et -9 degré) et muni d’une pompe à pied intégré!!!. Avec un poids de 1 livre et 13 oz avec ses 72 pouces de long par 20 pouces de large c’est le partenaire parfait pour aller dormir dans le bois. Ce matelas m’a accompagné dans les Groulx sous une température exécrable et en Corse entre autre! Maintenant mon matelas entre dans mon sac à l’abris des intempéries.

Voici un aperçu de ce fameux matelas de sol:

Chronique équipement: sac à dos Osprey

Avant d’acheter un sac à dos il faut se poser la question suivante: Pour quelle activité en ai-je de besoin? Chaque sac a ses particularités pour chacune des activités. En voici quelques unes:

Caractéristiques importantes d’un sac de promenade :

  • Un panneau dorsal fait de matériaux en filet ou doté de canaux de ventilation pour vous garder au frais.
  • Une sangle de poitrine pour bien maintenir le sac en place.
  • Un étui pour gourde avec boucles pour acheminer le tube d’un système d’hydratation.
  • Capacité : 10 à 25 litres

Caractéristiques importantes d’un sac de longue randonnée:

  • Une large armature interne pour soutenir le poids.
  • Une ceinture, des bretelles et un panneau dorsal bien rembourrés.
  • Un panneau dorsal ajustable.
  • Des points d’accès par le dessus, par les côtés et par le bas.
  • Des sangles externes pour attacher du matériel.
  • Capacité : 55 à 70 litres.

Caractéristiques importantes d’un sac d’expédition:

  • Les sacs d’expédition sont plus larges que les sacs de longue randonnée en plus d’assurer davantage de support.
  • Capacité : 70 à 100 litres.

Caractéristiques importantes d’un sac de ski:

  • Une armature interne pour soutenir le poids de votre équipement.
  • Une ceinture, des bretelles et un panneau dorsal rembourrés.
  • Des sangles externes renforcées pour transporter des skis ou une planche.
  • Un grand compartiment principal.
  • Une poche conçue spécifiquement pour contenir du matériel de sécurité en avalanche.
  • Des sangles pour attacher une pelle et des bâtons.
  • Un accès au contenu par le panneau dorsal pour empêcher les bretelles de traîner dans la neige.
  • Capacité : 35 à 55 litres

Caractéristiques importantes d’un sac de vélo:

  • Une sangle de poitrine et une ceinture pour maintenir le sac bien en place.
  • Des bretelles et un panneau dorsal légèrement rembourrés.
  • Un étui pour gourde avec boucles pour acheminer le tube d’un système d’hydratation.
  • Une poche pour ranger des outils.
  • Des sangles pour attacher un casque et des articles de protection corporelle.
  • Capacité : 10 à 25 litres

Caractéristiques importantes d’un sac de voyage:

  • Une armature interne pour soutenir le poids du sac.
  • Une ceinture, des bretelles et un panneau dorsal rembourrés.
  • Un sac de promenade ou une poche supérieure détachable
  • Des bretelles et une ceinture dissimulables ou pouvant être rangées au moyen de glissières pour éviter qu’elles ne se coincent ou se brisent durant les déplacements.
  • Capacité : 45 à 75 litres.

Pour ma part je fonctionne à deux sacs, une pour la courte randonnée et un pour la longue.

Mon sac de longue randonnée est un Osprey Aether 70 AG. Un sac robuste, léger et surtout très versatile muni de tape d’aération au niveau du dos. Fait de nylons ce sac est muni de nombreuses sangles de compression, la tête du sac fait un sac de jour, un système d’attache pour les bâtons, 2 pochettes pour y mettre les gourdes d’eau, une poche pour y placer un sac d’hydratation. Pour les excursions pédestres, les longues randonnées et les expéditions d’alpinisme, La perfection est de mise en combinant la technologie Anti-GravityMC à un ajustement personnalisable et des caractéristiques innovatrices afin de créer un sac offrant un confort et une capacité incomparables pour le transport d’équipement lors d’excursions de plusieurs jours.

Chronique équipement: Sac de couchage Nemo

Bien pensé, muni de deux fermetures éclaires

L’an dernier quand je suis parti pour le Gr20 j’avais comme objectif de partir le plus léger possible. J’ai dû changer quelques pièces d’équipement comme mon sac à dos et aussi mon sac de couchage (duvet). Après une longue période magasinage, de recherche sur internet. Finalement j’ai investie sur le Nemo Kayu qui se distingue par sa légèreté et son efficacité! Avec ses 860 grammes et sa limite à -9C son deux facteurs qui m’ont convaincu de me lancer avec cette compagnie du nord-est américain. Un autre point important sa compacité dans le sac. rendu dans le sac à dos il mesure 37 x 20 cm de diamètre.

Compact et léger, un ami précieux lors de vos longues sorties

Fait de duvet 800 FP il est fabriqué de nylon ripstop, des tissus tissés, utilisant une technique de renforcement spéciale qui les rend résistants à la déchirure et à la déchirure. Pendant le tissage, les fils de renfort sont entrelacés à intervalles réguliers dans un motif hachuré. C’est un tissu léger et résistant à l’eau. De plus, il possède deux petites poches sur le devant pour l’aération selon la température.

Points positifs:

🥾Très confortable

🥾Résistant au froid

🥾Très léger

🥾Compact

Point négatif:

🥾 Dispendieux, mais faut payer pour la qualité

✅✅✅ Je le recommande à tous les randonneurs qui veulent de la qualité et légèreté

Pour en apprendre davantage, voici un vidéo explicatif:

Photo de la semaine

Le Kilimandjaro dans toute sa splendeur

Photo de la semaine

Macro d’une chenille au Lafayette Campground.

Mont Saint-Pierre: Roadtrip 2020

Ah la Gaspésie!!! Ma région coup de poing… Pour moi, partir vers cette région est une journée de fête, comme un enfant de 5 ans… cette année direction LE Mont Saint-Pierre… Ce village que j’ai visité en 1978 en compagnie de mes parents et grand-parents alors que le camping était situé au pied du dernier mont des Chic-Chocs avant de mourir dans notre fleuve Saint-Laurent. Je m’en rappelle comme si c’était hier. C’est aussi village que j’ai traversé il y 10 ans lors de mon épopée du SIA-Québec, de Matapédia à Cap Gaspé!

Cette année au menu, rien de compliqué: du plaisir, de la détente et de la nostalgie… Remonter cette montagne surplombant le majestueux Saint-Laurent. Faire de la pêche, se rendre à Forillon, précisément au Cap Gaspé terminus du SIA-Québec, le bout du monde comme on dit. Le mont Saint-Pierre est un village d’une centaine d’habitants, un village plein air dans mon livre à moi. L’ascension du mont Saint-Pierre a une distance 4,2 km allez-retour par le sentier du delta, une bonne montée soutenue mais la vue y est exceptionnelle à plus de 419 mètre au-dessus du Fleuve Saint-Laurent. Une randonnée de 2 heures de façon très lente! Selon moi, qui a traversée le SIA-QC une des très belles vues de la Gaspésie.

Nous avons aussi marché le sentier du Cap Gaspé, les 4 derniers km du SIA-QC dans le sublime parc Forillon. Ce 8 km allez-retour, il avait foule… où les cyclotouristes ce mélangeait aux randonneurs. Un combo dangereux selon moi, surtout quand les cyclistes sont loin d’être experts.

10 ans plus tard… de retour au bout du monde…

En camping, rien de mieux que se régaler en faisant de la bouffe sur le feu…

Un peu de pêche à Mont-Louis

Voici quelques bonnes adresses de notre visite à Mont-Saint-Pierre et Mont Louis:

Camping Mont-Saint-Pierre: Pour un camping en pleine nature…

Carrefour Aventure: Pour grimper la montagne en bus….

Casse-Croûte La Seigneurie: pour une poutine aux homards TOP et surtout pour le prix…

L’auberge L’eau à la bouche: Pour un souper TOP

L’auberge L’Amarrée: Pour des chocolatines, elles sont vraiment, mais vraiment bonnes… et aussi un excellent café!

Atkins et Frères: Pour les amateurs de poissons fumés

La micro Le Malbord: Pour se rafraîchir avec une bonne bière…

Le Mont Washington à la Saint-Jean-Baptiste

La fin de semaine de la saint-Jean ce fut l’ascension du Mont Washington en compagnie d eMArc, Maryse et Michel. Le 24 juin nous avons attaqué le Washington par un temps parfait. Nous avons emprunté le Tuckerman Ravine, le plus beau mais pas facile…Après un déjeuner copieux à Pinkham Notch, nous étions prêt pour fouler cette trail mythique du Nord-Est des États-Unis.

Une montée constante mais plaisante, le plaisir était au rendez-vous et les québécois également, 80% des randonneurs venaient du Québec. Le lendemain nous avons attaqué le Jefferson dans la pluie, la grêle et le vent… donc pas de photos .

Voici quelques photos du Roi de la North East: Le WASHINGTON! 1928 mètres

Nous sommes des 4000 footers

C’est avec effervescence, confiance et motivation que nous sommes allés faire de la randonnée dans les White Mountains. Un seul objectif en tête: terminer les 4000 footers du New Hampshire. Vendredi en arrivant du Québec nous nous sommes attaqués au Tecumseh, le 48e et dernier sommet de la liste avec ses 4003 pieds (1220 m.), une roche en moins sur le sommet et je crois qu’il passerait pas comme 4000!!! C’est avec un 7 km de montée assez facile par le centre de ski Waterville Valley Ski resort. À la base c’était la cohue: un jamboree de scouts. Nous avons fait le en près de 3 heures par la Tecumseh trail. Un sentier qui monte toujours sans grande difficulté. En haut, une vue partielle, nous pouvons apercevoir les monts Osceola. Cela a pu nous donner l’occasion de se faire la jambe pour le lendemain matin.

Le lendemain matin, 4h30 sur le piton, un dure et longue journée nous attends, mais il fait beau, c’est au tour du mont  Owl’s Head. Un 30 km qui commence dans un chemin forestier assez facile pour ensuite prendre la Lincoln Brook Trail qui traverse quelques petits ruisseaux sur un terrain assez plat. C’est long, mais facile et le moral est très bon et contrairement à ce que je croyais le sentier est achalandé. Nous avons rencontré des gens qui veulent devenir 4000 footers, nous c’est dans 48 heurs la consécration, et c’est ça qui nous donne de l’adrénaline. Après un 5 heures d’approche, il nous reste le dernier mile, une montée très abrupte qui compense les heures de facilitées. Pour se rendre à la cime (1227m.)  c’est un véritable labyrinthe, après l’heure de la traditionnelle sandwich nous avons pas traîné car la vue y est nulle. Le retour s’est fait tout en douceur avec le sentiment que la corvée du week end était chose du passé, 10 heures de marche, de sueur et aussi de plaisirs ont agrémentés cette aventure automnale. Maintenant, il n’en reste que 3!!!

Marc sur la Lincoln Brook Trail en direction du Owl’s Head

En ce dimanche superbe, les Hancoks sont au menu, le north et ensuite le south. La pression tombée du Owl’s Head maintenent on s’amuse et on prend ça cool. Beaucoup de randonneurs s’étaient donné rendez-vous dans ce coin idyllique du New Hampshire. À ma grande surprise!!! plusieurs Québécois (5-6) avec qui nous avons pu échanger sur le plein air et la vie… Nous avons emprunté la Hancock Notch trail sur environ 2 miles pour ensuite marché 0,7 mile sur la Cedar brook trail et la montée a commencée à se faire sentir sur la Hancock loop trail. C’est à ce moment précis que la sueur sur mon front est apparue de façon permanente et que mon cœur a montré signe de vie!!!! Au premier sommet (1347m.) la vue y est surprenant et même extraordinaire. Les geais gris font leur spectacle et l’humeur est à la détente. À chaque pas, on se rapproche de l’ultime but et cela nous motive à pousser la machine un peu plus… Rendu au South Hancock (1336m.)  la vue est moins spectaculaire que le précédent mais le lunch y est très apprécié. Le retour fut une formalité, après cette journée de 16 km nous avons saisi sur ce qui nous restais à faire pour enfin terminer cette tournée des White Mountains. L’atmosphère est relax en cette soirée étoilée au Country Bumpkins, on a hâte au Carrigain!!!

10 octobre 2011, Le Carrigain est dans la mire, tous est unanime pour dire que l’on a choisi une belle dernière, le 13e de l’état américain avec ses 4 700 pieds. J’ai bien hâte d’en témoigner de mes yeux. On est parti le cœur léger, l’esprit en paix et un sac rempli de conviction. Sur la Signal Ridge Trail, on est à 16 km d’un rêve de randonneur. Le soleil nous accompagne pour cette dernière boucle et le ciel en est ravi. Mais la montagne ne se laisse pas intimidée par notre présence, elle nous réserve une montée assez ardue de 3 miles. Rendu sur le dernier plateau on entrevoit la grande tour du garde feu du sommet et le vent s’acharne en cette journée grandiose. Rendu sur le sommet c’est la fête, Champagne et pancarte, prises de photos devant le célèbre drapeau des États-Unis qui nous attendait au sommet. C’est la première fois que je vois cela!!! On dirait que c’est arrangé avec le gars des vues… je peux affirmer que c’est un beau hasard. En bas de la tour entrain de déguster  notre champagne, une américaine du Maryland nous parle et elle termine demain sa tournée des 48, c’est la 2e de la fin de semaine qui termine!!! Quel hasard! Toujours fébrile, il est temps de revenir à la réalité et de redescendre cette magnifique montagne qu’est le Carrigain.

 Nous sommes 4000 footer sur le Carrigain

 


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43 monts et une canicule dans les White Mountains

La semaine dernière c’était notre semaine de rando annuelle pour Marc et moi, cette année cap sur le New Hampshire. Notre but était simple : s’approcher du chiffre magique de 48 des 4000 footers des White Mountains. Après un 6 heures route nous avons élu comme camp de base pour la semaine au Timberland Campground. Les nouveaux propriétaires sont d’une gentillesse incroyable, comme tous les américains rencontrer sur les sentiers.

 Jour 1- 17 juillet 2011 – Destination Guyot campsite

 C’est par un matin très chaud que nous avons emprunté la North Twin Trail, un sentier assez plat les 2 tiers et qui traverse la Little river à 3 reprises. Nous avons gravi le North et le South Twin, chose que nous avions réalisé il y a déjà deux ans. Sur l’énorme roche du North nous avions déjà 7 km de marché par une chaleur dont j’ignorais l’existence, dans ce coin ou la pluie est roi et maître!!! Comme nous avions l’objectif de faire le Bond, le West Bond, le Bondcliff et le Zealand tous le même jour, je regardais ma montre et je me disais : avec la cadence que l’on a ce sera l’enfer. Je crois qu’en cette journée nous avions deux vitesses : le neutre et le reculons. La tête était à la veille de me fendre comme une bûche sous le coup d’une hache. Après avoir traversé les Twins, le sentier s’est mis à monter graduellement sur 3 km vers le mont Guyot, un beau mont dénudé avec une brise comme je les aimes. Ils ne restaient que 1,3 km avant d’atteindre le camping, qui à ma grande surprise est gardé par un gardien qui charge un 8$ par hiker. Le gars reste là pendant 4 mois de temps. Il descend pour deux jours à tous les 12 jours. Si je calcule bien, 1 journée de descente et une autre pour remonter et le congé est terminé. Il faut être fort pour faire ce boulot… et aimer la solitude. Après avoir monté la tente je suis exténué et nous avons encore aucune montagne de gravit qui appartienne à la liste. Nous décidons de relaxer, en fin de compte c’est les vacances, demain nous rattraperons le temps perdu de cette première journée excécrable. Malgré un total de 13,5 km j’ai le physique à terre et pourtant le moral est au top!!! En cette première journée, il y a trois choses qui m’ont totalement ébloui, la première est de rencontrer un groupe de 6 adolescentes en longue rando (je croyais que les ados détestaient marcher) la seconde est de voir une fille qui marchait avec un gros sac à dos en sandale, pas de bâton de marche et troisièmement un gardien de camping dans le fin fond des bois!!!

 Jour 2 – 18 juillet 2011 – le Bond, le Bondcliff, le West Bond et le Zealand (Franconia-Pemigewasset)

 Lever à 5h30 du matin, nous sommes les premier levé, la journée s’annonce très longue, trop longue. Le mal de tête est toujours présent, mais il faut se qu’il faut, marcher et marcher. Départ à 7h00 seuls sur la Bondcliff Trail vers le premier sommet de la semaine : le Bond, à l’intersection du camping nous avons laissé les sacs pour les trois premiers sommets. La montée vers le Bond est un petit kilomètre facile sans tracas. Le sommet est dénudé et le vent fait sentir un mauvais présage des nuages qui s’accumulent. Le Bond est le 14e sommet des White Mountains avec ses 4698 pieds (1431 m.) Nous avons une  vue superbe sur le Bondcliff et on peut même apercevoir le Owl’s Head au loin comme une petit butte. Après une petite pause nous mettons le cap sur le Bondcliff le 30e plus haut de l’état avec  ses 4265 pieds (1299 m.), pour un 2 km dans le vent mais devant nous un paysage lunaire. Le Bondcliff est une montagne très spectaculaire par ses falaises très abrupte et son plancher de roches. Personnellement, je m’attendais pas à un spectacle du genre, je vous assure que le coup de foudre fut immédiat! Après ces émotions nous sommes revenus vers le Bond pour faire le crochet de 1 km sur le West Bond classé 16e à 4540 pieds (1383 m.) c’est à ce moment exact que la pluie a nous a chatouillé la tête et les nerfs… et du même coup l’horizon était gris, mais dans le cœur des montagnes la température fait de temps en temps et même souvent des soubresauts. Après un début de journée féerique la motivation était à son comble malgré une micro pluie. Il nous restait à faire le Zealand, pour cela il fallait retourner sur nos pas vers le Guyot 4580 pieds, sur le sommet nous avons emprunté la Twinway qui va nous mener au top du Zealand à plus de 4260 pieds ce qui en fait le 31e sommet du New Hampshire. Sur ce sentier de 2 km nous avons rencontrer beaucoup de gens du 3e âge qui s’adonnent à leur activité favorite, je leur lève mon chapeau en guise d’admiration, je souhaite bien en faire autant à cet âge. Sur le Zealand, il pleut et la vue est nulle dû à la présence de sapins. Nous revenons sur la Twinway pour repasser sur les Twins et redescendre vers la voiture pour encore plusieurs heures de marche et 15 km dans un sentier où les montées et les descentes abruptes se succèdent. Le rythme y est et la bonne humeur aussi, en tout cas beaucoup plus qu’hier et en bonus la pluie a cessée pour un certain temps. C’est après un total de 24 km et 11 heures de marche que nous rentrons  au Timberland Camping avec en poche 7 sommets dont 4 qui sont des 4000 footers. En deux jours : c’est 37,5 km que nous avons avalé, la semaine s’annonce chaude et c’est bien comme ça…

Marc sur le Bondcliff 

Jour 3 – 19 juillet 2011 – Le mont Waumbeck (North Country-Mahoosuc)

 Cette montagne est située dans le petit village de Jefferson, soit à une quinzaine de km de Gorham. Techniquement le Waumbeck culmine à 4006 pieds (46e), tout juste un 4000 footers, c’est par une journée très chaude, mon thermomètre oscillait les 30 °C, que nous avons emprunté la Starr King Trail, qui en passant l’entretient fait par le Randolph Mountain Club est impeccable. Une montée de 6 km qui nous rappelle que la montagne a déjà fait partie du quotidien des gens du siècle dernier. On y a croisé un puit avec ses raccords en début de parcours et une cheminée en bordure du Starr King (3914 pieds). Pour rejoindre le Waumbeck cela prend environ 2 heures de marche, un sentier que je considère facile et bien dégagé. Les deux montagnes sont boisées où les guêpes sont rois et maîtres. Une journée de 12 km qui a comblée nos attentes.

 Jour 4 – 20 juillet – 2011 Le mont Isolation (Presidential Range)

 Un mont qui porte bien son nom: Isolation, loin des autres de la Presidential, beaucoup de kilométrages pour un seul, mais bon…pas le choix!!! 8h00 nous partons de  Pinkham Notch par la Boott Spur Trail. Suite à une montée soutenue de 5 km pendant 2 heures sous une chaleur infernale et dans les blocs de roches,  mais qui en vaut la peine, un sentier qui nous dirige au-dessus de la ligne des arbres. Un décor enchanteur avec en prime une vue sur le majestueux Mont Washington, la plupart de randonneurs rencontrés s’en vont fouler le maître des White Mountains.

Le mont Washington et le fameux Tuckerman Ravine

Sur la crête, c’est la Davis Path qui nous mènera vers l’Isolation et du même coup je me rends compte que l’eau baisse à vue d’œil dans mes gourdes. Nous rencontrons un homme avec son fils, qui a déjà les 67 monts de la 4000 footers de la New England en poche, nous lui demandons s’il se rappellent qu’il y a des ruisseaux vers l’Isolation. Il me répond : Je ne le sais pas, mais ouvre mon sac et prends-toi de l’eau. Un gentlemen qui s’en allait pour la 25e fois sur le Washington…pourquoi? parce que c’est le plus beau!!! Il a tant raison. Effectivement de l’eau vers l’Isolation il y en a pas. J’ai dû la rationner tout la journée. Après 5,3 km nous avons foulé le sommet sous une chaleur accablante de 35 °C. À ma grande surprise la vue y est magnifique, on peut apercevoir le Washington, le Monroe, le Pierce, le Jackson, l’Eisenhower et au sud les Wildcats. Nous mangeons rapidement pour mieux revenir vers une source d’eau, peut-être plus bas…Nous revenons par la Davis Path pour faire un crochet sur la Glen Boulder Trail qui descend jusqu’à Pinkham Notch. À l’intersection des deux sentiers j’ai bu ma dernière gorgée d’eau en me disant : à la grâce de Dieu!!! En fait la chaleur et le soleil qui me plombait sur la tête. Sur la crête le processus de déshydratation se fait en accéléré. La Glen Boulder descend énormément et toujours pas de cours d’eau pour me soulager. Je peux vous affirmer qu’en 4 heures j’ai bu 100 ml d’eau et dans les 2 dernières aucune goutte…À force de descendre on commence à entendre un faible bruit d’un supposé ruisseau, on avance, on l’entend mais il est loin. Plus on s’en approche, plus le son est fort et le moral reprend vie. À l’arrivée il n’était pas question de filtrer, nous avons bu directement dedans, la température du corps a chuté pour la peine, cela a fait un bien inestimable, il est 17h00 et on en marre…Aujourd’hui nous avons parcouru 18,5 km. Je peux affirmer que c’est la canicule dans les White Mountains!!!

Jour 5 – 21 juillet 2011 – le Mont Cabot (North Country-Mahoosuc)

 Aujourd’hui c’est nuageux et très humide. Le mont Cabot est à l’horaire en passant par The Horn (3905) et The Bulge(3950). C’est par le sentier Unknown Pond que nous avons parti sur 3,5 km de montée facile et ensuite nous avons bifurqué sur la Kilkenny Ridge Trail pendant 5 km pour passer par le Horn, qui est à mon avis le beau point de vue de la journée, un gros rocher comme promontoire avec une belle vue sur les environ et le Cabot (4170). Quant aux sommets du Cabot et du Bulge, ils sont boisés. Cette randonnée s’est effectuée sous la menace de nuages et d’un vent humide et en prime de la sueur à volonté!!! Pour se rendre au Cabot nous avons marché 17 km aller-retour.

 Jour 6 – 22 juillet 2011 – les monts East Osceola et Osceola (Crawford Notch-Sandwich Range)

 Toujours étouffé par une chaleur désertique, aujourd’hui on double le plaisir en grimpant deux montagnes, l’effort en vaudra la chandelle. C’est par la Greeley Pond Trail que nous avons attaqué une montée aux enfer, c’est-à-dire que la montée était très abrupte et interminable…en fait presque…un 4,5 km de calibre mais plaisant qui nous a mené au East  Osceola (4156) et 1,6 km plus loin le  Osceola à 4340 pieds qui nous offrait un beau spectacle à plus de 36 °C sur la grosse roche plate. Sur le mont nous avons rencontré un hiker qui lui restait que 7 monts pour boucler la boucle, un peu comme nous!!! Une descente soutenue mais combien plaisante, un beau 12 km en totalité à l’ombre, sous les arbres. À maintes occasions on se dit blasé par la marche dans le bois à cause de la vue inexistante, mais aujourd’hui j’e suis bien heureux d’être à l’ombre.

 

La montée du East Osceola

Jour 7 – 23 juillet 2011  – Le mont Hale (Franconia-Pemigewasset)

 La dernière randonnée avant le départ, c’est au tour du Hale (4054) de se faire user le dos par nos bottes, qui sont toujours au sec depuis le début de la semaine. Par la Hale Brook Trail, c’est un petit 7 km de randonnée facile et de pur plaisir avec une bonne montée à la fin mais rien d’épeurant, elle nous mène vers le 37e sommet de l’état.

 Ce périple de 7 jour nous a permis de grimpé 17 monts dont 10 appartiennent aux 4000 footers NH et parcouru plus de 104 kilomètres. En somme, les attentes ont été comblées car nous avons plus de 43 monts de foulés depuis le début, il n’en reste que 5, l’objectif est à notre portée plus que jamais.

43 de complété, il n’en reste que 5…à suivre…

 Quelques informations pertinentes :

Pour se rendre : de Québec prendre l’autoroute 20 ouest, prendre la 55 direction Vermont, Sur l’autoroute 91 Sud  et prendre la sortie 19 pour rejoindre I-93 S en direction de Littleton NH et ensuite prendre la sortie 40 en direction de Bethlehem Twin Mt.

 Livre à recommander : White Mountain Guide (cartes incluses) de AMC

 Bon restaurant à Gorham : Mr Pizza

 Bon camping : Timberland Campground


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Objectifs : Collins, Matawees, Fortin et Logan

Il y a deux ans quand je suis passé sur ces monts lors de notre époppée du SIA, le temps était merdique (2 °C et de la pluie sans arrêt), c’est à ce moment que je me suis dis qu’un jour j’y reviendrai par beau temps. J’étais convaincu que ça devait être les plus beaux de la réserve faunique de Matane. En passant je me demande bien pourquoi qu’ils n’appartiennent pas au parc de la Gaspésie.

Plus tôt cette année, quand Michel Brunet m’a lancée l’invitation d’aller grimper les monts Collins, Matawees, Fortin et Logan via le SIA la réponse a été instantanée…OUI!!!

 La superbe chute Hélène et ses 70 mètres

Jour 1 – 4 juillet 2011

C’est le 4 juillet dernier à 5h30 que nous avons quitté Rimouski, le cœur léger et les yeux encore un peu collés, en direction du stationnement de la chute Hélène sur la route 1 dans la réserve faunique de Matane. C’est en compagnie de Michel et Maryse Brunet, d’Alexandre Colgan, Michel Harisson et de Sylvie Perreault. C’est vers 9h00 sous un soleil splendide que nous avons effectué notre départ dans un nuage de moustiques!!!Le sentier monte avec rigueur sur 4 km, jusqu’à la chute Hélène qui, avec ses 70 mètres de haut nous rafraîchie avec sa brume féerique, cela fut très apprécié par le groupe. Nous avons également profité de cette pause pour dîner. Maintenant le ventre rassasié et que le soleil est toujours avec nous, il est motivant d’attaquer la montée en direction du lean-to du ruisseau Bascon, un petit 3 km. Michel B. a eu quelques complications digestives au courant de la journée ce qui a rendu sa journée plus difficile, mais cela ne l’a pas empêché d’avoir en tête le Bascon comme objectif. Arrivé au campement, le moral des troupes est sans contredit à son meilleur, on sait que demain la montée des fougères pour le Collins sera pénible mais la confiance est de mise. Après un bain glacial dans le Bascon, un repas lyophilisé bien mérité et du placotage plein air; l’écho de Morphée commence à se faire entendre vers les 20h00. C’est au point de quitté le monde réel vers une nuit paisible que la montagne sort ses griffes avec du tonnerre et des éclairs suivi d’une bonne averse à la verticale.

Jour 2 – 5 juillet 2011

Levé à l’aube, soit vers 4h45, un bon déjeuner, un bon chocolat chaud et une promesse de beau temps dans le ciel. 6h30 départ pour la pénible et ardue côte des fougères. Sachant dans quoi je suis embarqué, cela me motive au plus haut point. Je prends les devant avec Alexandre, un jeune homme passionné par la randonnée et le plein air, le mot plaindre lui il ne connaît pas. Parle, parle, jase, jase…le temps file, on avale les kilomètres comme des petits pains chauds. La fougère commence à prendre le dessus sur tout, et le terrain s’escarpe de mètre en mètre et la cadence est excellente. Nous sommes en avance sur le groupe mais on décide de les attendre, on fait quand même partie de la même équipe et le but n’est pas de battre des records mais bien d’atteindre l’objectif des sommets.

Michel H. et Sylvie dans la côte des fougères

Michel B. et Maryse arrivant sur le Collins

Le groupe au sommet du Collins et fier d’y être…

Quelque temps après, les deux autres groupes nous rejoignent pour l’assaut final du Collins. Sur ce sommet dénudé, à plus de 1036 mètres, la récompense est grandiose, le spectacle y est tout à fait sublime; une vue à l’infinie!!! Vers l’est ce sont les sommets à venir qui se dévoile et au nord un fleuve Saint-Laurent splendide, à l’ouest les sommets de la réserve faunique. Le temps d’une bonne pause et de plusieurs photos pour se récompenser. Par contre, Maryse a un malaise à un genou, elle avance à son rythme et s’est bien comme ça, Michel B. l’accompagne, un peu plus à l’avant Sylvie et Michel H. avance bien. Alexandre et moi prenons les devants avec notre rythme. Comme l’a si bien analysé Michel B.: « Dans notre équipe il y a 3 sous-équipes. » Je peux ajouté à cela que l’on se complétait bien, car les deux Michel sont très forts en orientation, chose que je suis un peu faible!!!

Alexandre, le Matawees, le Fortin, et le Logan

 

Après 20 minutes, nous atteignons le mont Matawees, le plus élevé de la réserve avec ses 1073 mètres, on se sent en équilibre sur sa crête, une sensation unique. Pendant la descente, nous avons eu la chance d’apercevoir un orignal en flanc de montagne, nous avons descendu quelques peu pour ensuite atteindre le Fortin (1020m.) au grand vent mais avec un regard sur les deux précédents; de toutes beautés. En cette longue journée, il ne restait qu’à emprunté les crêtes pour rejoindre le Logan (1150m.), soit une heure de randonnée. C’était ma quatrième visite sur ce majestueux sommet du parc de la Gaspésie, mais une première par beau temps. Je peux qualifié le sommet de dépotoir, même si des efforts notables ont été mis en place pour améliorer les lieux. Mais la vue est quand même sublime, toutes les montagnes de l’est à perte de vue, dont celles du parc. Et à l’ouest, celles que nous avions foulées un peu plus tôt dans la journée, le spectacle est gravé à tout jamais. Après ces soupirs devant les dames de la Gaspésie, il ne reste que 1,7 km pour aller relaxer nos pieds endoloris au refuge de la chouette.

Vue du refuge la Chouette à la tombée du jour

Un peu plus tôt sur le Matawees Michel B. me parle d’un plan B, le genou de Maryse ne s’améliore pas et la fatigue s’est installée. Il me propose de revenir en sa compagnie par la route du Logan, une marche de 26 km selon la carte, peut-être moins si l’on rencontre une voiture. Avec un léger sac à dos, pas de problème, en plus avec Michel, qui connaît le parc et les environs comme le fond de sa poche. Le lendemain matin 5h30 nous quittions pour le stationnement de la chute Hélène sous un couvert de nuageux mais avec un grand plaisir de marcher avec cette personne exceptionnelle. Les sujets de conversations ne manquent pas en sa compagnie et les belles surprises non plus. Nous avons vu un tétras en partant et quelques kilomètres plus tard 4 jeunes orignaux qui nous attendaient. Avec une excellente moyenne de 5,5 km/h, ce n’est qu’après 4 heures de marche que nous avons pris notre première pause, soit vers 9h30. Ensuite deux gros orages ce sont abattus coup sur coup. La fatigue commence à se faire sentir mais le pas est encore bon, Michel B. regarde son GPS et on a 26, 7 km de marcher et il est 11h15 et aucune voiture en vue, selon lui la route 1 n’est pas loin.

Un tétras du Canada

Un peu plus loin… pas 1, pas 2, pas 3, mais 4 orignaux…

5 minutes plus tard un camion croise notre route, on demande à l’homme dans la cinquantaine si il est possible d’aller nous porter à l’auto. L’homme est un peu hésitant mais accepte de le faire, Michel embarque avec lui, moi je dois continuer à marcher par manque de place. Selon l’homme le stationnement est à plus de 10 km, donc ce n’est pas 26 km comme nous l’avions calculé mais bien 36km. Une demie heure plus tard Michel B. arrive à moi et ensuite retournons chercher l’autre voiture pour ensuite se rendre vers le mont Logan, une heure de route encore et 2 km de marche pour aller chercher le groupe qui attendait à la chouette. Le retour à la voiture a bien été, nous y sommes pointé vers 16h00 et ensuite un copieux repas nous attendait à Cap-Chat, pour ensuite débarqué à Rimouski vers 22h00 .

Une pancarte qui m’écoeure….

Je peux affirmer que cette randonnée m’a faut grandir à bien des points de vus, l’objectif est atteint pour moi, c’est-à-dire de voir ces monts par beaux temps tout en faisant de l’activité physique. C’est avec des gens passionnés par la randonnée que j’ai pu le faire et surtout de cœur.

Regard vers mon parc préféré

Dénivelé de notre randonnée, courtoisie de Michel Harisson

 
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