Photo de la semaine

Créé en 1992, le Comité local de développement de L’Anse-à-Valleau a été incorporé en février 1993. C’est dans un contexte difficile que le Comité local de développement de L’Anse-à-Valleau décide de faire revivre le site de Pointe-à-la-Renommée en rapatriant le phare et en l’intégrant dans un projet de développement récréotouristique. Ce phare autrefois abandonné, avait été relocalisé en 1977 à Québec, sur le site de la Garde côtière près du Quartier Petit Champlain.

En 1997, le phare était enfin de retour à Pointe-à-la-Renommée après un très long voyage. Pour les membres du comité, il s’agissait d’une victoire bien méritée. Le rapatriement de ce joyau patrimonial mit fin à un combat de cinq ans mené auprès des autorités de la Garde côtière canadienne.

Cette photo a été prise lors de notre épopée sur le SIA/IAT-Québec.

Bravo au comité et Mission accomplie!!!

Photo de la semaine

La pêche au Mont Saint-Pierre, un incontournable…

Une longue marche: le film

Étant un peu déconnecté de la randonnée depuis quelque temps et de mon blogue… voici le film de Simon Bourk: Une longue marche. Très, très longue randonnée de plus de 5 000 km de Cap Gaspé jusqu’en Floride de juin 2009 à juillet 2010. Un film d’émotions, de simplicité et d’images à faire rêver. Bon visionnement!


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Objectifs : Collins, Matawees, Fortin et Logan

Il y a deux ans quand je suis passé sur ces monts lors de notre époppée du SIA, le temps était merdique (2 °C et de la pluie sans arrêt), c’est à ce moment que je me suis dis qu’un jour j’y reviendrai par beau temps. J’étais convaincu que ça devait être les plus beaux de la réserve faunique de Matane. En passant je me demande bien pourquoi qu’ils n’appartiennent pas au parc de la Gaspésie.

Plus tôt cette année, quand Michel Brunet m’a lancée l’invitation d’aller grimper les monts Collins, Matawees, Fortin et Logan via le SIA la réponse a été instantanée…OUI!!!

 La superbe chute Hélène et ses 70 mètres

Jour 1 – 4 juillet 2011

C’est le 4 juillet dernier à 5h30 que nous avons quitté Rimouski, le cœur léger et les yeux encore un peu collés, en direction du stationnement de la chute Hélène sur la route 1 dans la réserve faunique de Matane. C’est en compagnie de Michel et Maryse Brunet, d’Alexandre Colgan, Michel Harisson et de Sylvie Perreault. C’est vers 9h00 sous un soleil splendide que nous avons effectué notre départ dans un nuage de moustiques!!!Le sentier monte avec rigueur sur 4 km, jusqu’à la chute Hélène qui, avec ses 70 mètres de haut nous rafraîchie avec sa brume féerique, cela fut très apprécié par le groupe. Nous avons également profité de cette pause pour dîner. Maintenant le ventre rassasié et que le soleil est toujours avec nous, il est motivant d’attaquer la montée en direction du lean-to du ruisseau Bascon, un petit 3 km. Michel B. a eu quelques complications digestives au courant de la journée ce qui a rendu sa journée plus difficile, mais cela ne l’a pas empêché d’avoir en tête le Bascon comme objectif. Arrivé au campement, le moral des troupes est sans contredit à son meilleur, on sait que demain la montée des fougères pour le Collins sera pénible mais la confiance est de mise. Après un bain glacial dans le Bascon, un repas lyophilisé bien mérité et du placotage plein air; l’écho de Morphée commence à se faire entendre vers les 20h00. C’est au point de quitté le monde réel vers une nuit paisible que la montagne sort ses griffes avec du tonnerre et des éclairs suivi d’une bonne averse à la verticale.

Jour 2 – 5 juillet 2011

Levé à l’aube, soit vers 4h45, un bon déjeuner, un bon chocolat chaud et une promesse de beau temps dans le ciel. 6h30 départ pour la pénible et ardue côte des fougères. Sachant dans quoi je suis embarqué, cela me motive au plus haut point. Je prends les devant avec Alexandre, un jeune homme passionné par la randonnée et le plein air, le mot plaindre lui il ne connaît pas. Parle, parle, jase, jase…le temps file, on avale les kilomètres comme des petits pains chauds. La fougère commence à prendre le dessus sur tout, et le terrain s’escarpe de mètre en mètre et la cadence est excellente. Nous sommes en avance sur le groupe mais on décide de les attendre, on fait quand même partie de la même équipe et le but n’est pas de battre des records mais bien d’atteindre l’objectif des sommets.

Michel H. et Sylvie dans la côte des fougères

Michel B. et Maryse arrivant sur le Collins

Le groupe au sommet du Collins et fier d’y être…

Quelque temps après, les deux autres groupes nous rejoignent pour l’assaut final du Collins. Sur ce sommet dénudé, à plus de 1036 mètres, la récompense est grandiose, le spectacle y est tout à fait sublime; une vue à l’infinie!!! Vers l’est ce sont les sommets à venir qui se dévoile et au nord un fleuve Saint-Laurent splendide, à l’ouest les sommets de la réserve faunique. Le temps d’une bonne pause et de plusieurs photos pour se récompenser. Par contre, Maryse a un malaise à un genou, elle avance à son rythme et s’est bien comme ça, Michel B. l’accompagne, un peu plus à l’avant Sylvie et Michel H. avance bien. Alexandre et moi prenons les devants avec notre rythme. Comme l’a si bien analysé Michel B.: « Dans notre équipe il y a 3 sous-équipes. » Je peux ajouté à cela que l’on se complétait bien, car les deux Michel sont très forts en orientation, chose que je suis un peu faible!!!

Alexandre, le Matawees, le Fortin, et le Logan

 

Après 20 minutes, nous atteignons le mont Matawees, le plus élevé de la réserve avec ses 1073 mètres, on se sent en équilibre sur sa crête, une sensation unique. Pendant la descente, nous avons eu la chance d’apercevoir un orignal en flanc de montagne, nous avons descendu quelques peu pour ensuite atteindre le Fortin (1020m.) au grand vent mais avec un regard sur les deux précédents; de toutes beautés. En cette longue journée, il ne restait qu’à emprunté les crêtes pour rejoindre le Logan (1150m.), soit une heure de randonnée. C’était ma quatrième visite sur ce majestueux sommet du parc de la Gaspésie, mais une première par beau temps. Je peux qualifié le sommet de dépotoir, même si des efforts notables ont été mis en place pour améliorer les lieux. Mais la vue est quand même sublime, toutes les montagnes de l’est à perte de vue, dont celles du parc. Et à l’ouest, celles que nous avions foulées un peu plus tôt dans la journée, le spectacle est gravé à tout jamais. Après ces soupirs devant les dames de la Gaspésie, il ne reste que 1,7 km pour aller relaxer nos pieds endoloris au refuge de la chouette.

Vue du refuge la Chouette à la tombée du jour

Un peu plus tôt sur le Matawees Michel B. me parle d’un plan B, le genou de Maryse ne s’améliore pas et la fatigue s’est installée. Il me propose de revenir en sa compagnie par la route du Logan, une marche de 26 km selon la carte, peut-être moins si l’on rencontre une voiture. Avec un léger sac à dos, pas de problème, en plus avec Michel, qui connaît le parc et les environs comme le fond de sa poche. Le lendemain matin 5h30 nous quittions pour le stationnement de la chute Hélène sous un couvert de nuageux mais avec un grand plaisir de marcher avec cette personne exceptionnelle. Les sujets de conversations ne manquent pas en sa compagnie et les belles surprises non plus. Nous avons vu un tétras en partant et quelques kilomètres plus tard 4 jeunes orignaux qui nous attendaient. Avec une excellente moyenne de 5,5 km/h, ce n’est qu’après 4 heures de marche que nous avons pris notre première pause, soit vers 9h30. Ensuite deux gros orages ce sont abattus coup sur coup. La fatigue commence à se faire sentir mais le pas est encore bon, Michel B. regarde son GPS et on a 26, 7 km de marcher et il est 11h15 et aucune voiture en vue, selon lui la route 1 n’est pas loin.

Un tétras du Canada

Un peu plus loin… pas 1, pas 2, pas 3, mais 4 orignaux…

5 minutes plus tard un camion croise notre route, on demande à l’homme dans la cinquantaine si il est possible d’aller nous porter à l’auto. L’homme est un peu hésitant mais accepte de le faire, Michel embarque avec lui, moi je dois continuer à marcher par manque de place. Selon l’homme le stationnement est à plus de 10 km, donc ce n’est pas 26 km comme nous l’avions calculé mais bien 36km. Une demie heure plus tard Michel B. arrive à moi et ensuite retournons chercher l’autre voiture pour ensuite se rendre vers le mont Logan, une heure de route encore et 2 km de marche pour aller chercher le groupe qui attendait à la chouette. Le retour à la voiture a bien été, nous y sommes pointé vers 16h00 et ensuite un copieux repas nous attendait à Cap-Chat, pour ensuite débarqué à Rimouski vers 22h00 .

Une pancarte qui m’écoeure….

Je peux affirmer que cette randonnée m’a faut grandir à bien des points de vus, l’objectif est atteint pour moi, c’est-à-dire de voir ces monts par beaux temps tout en faisant de l’activité physique. C’est avec des gens passionnés par la randonnée que j’ai pu le faire et surtout de cœur.

Regard vers mon parc préféré

Dénivelé de notre randonnée, courtoisie de Michel Harisson

 
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Photo de la semaine: Sur le SIA-Québec

Sujet: Phare de Pointe-à-la-Renommée

Anecdote: Nous avons croisé ce beau havre de paix sur le SIA-Québec. C’est à voir!!!

Date: 27 juillet 2010


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Photo de la semaine: Cap Chat

 
 Date: 30 juillet 2008.

Sujet: village de Cap Chat et ses éoliennes, vue du camping municipal.

Anecdote: La plus haute éolienne au monde à axe vertical, le parc d’éoliennes, Le Nordais, un des plus importants en Amérique, on y compte plus de 76 éoliennes.


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Photo de la semaine: Le Rocher Percé

Date: 6 août 2010.

Sujet: Le Rocher Percé en Gaspésie et en arrière plan l’Île Bonaventure.

Anecdote: Le Rocher Percé perd plus de 300 tonnes de roche par année.


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Le Mont Nicol-Albert à la rescousse du Mont à Liguori ou l’art de briser la nature

Le Nicol-Albert et la route 1

Quand j’ai lu hier dans le Soleil que le Mont à Liguori n’avait pas été retenu pour la descente masculine des Jeux olympiques de Québec de 2022. Du même coup le Mont Nicol-Albert était toujours dans la mire des hautes instances du comité organisateur. Je peux vous dire j’ai sursauté de ma chaise, moi qui croyais que cette idée excentrique était morte dans l’œuf.

Le Mont Nicol-Albert est un monolithe imposant en Gaspésie avec ses 884 m située dans la réserve faunique de Matane, à 40 km au sud de Cap-Chat, en Haute-Gaspésie. Ce joyau de la nature gaspésienne, avec ses cascades d’eau le long du sentier International des Appalaches. Ceux qui me connaissent savent combien le sport me tient à cœur et les Olympiques me font toujours vibrer. Mais là, je crois bien que l’on exagère quelque peu, briser une des rares belles montagnes ou collines (au choix) pour s’en servir que quelques jours lors de la descente de ski alpin.

Pour avoir traverser le SIA-Québec et même coucher au Petit Sault, camping sauvage situé au pied du Nicol-Albert avec sa petite rivière cristalline et sa famille de castor qui y habite, je crois que cette idée est complètement farfelue. Certainement, ce projet ne pourra vivre bien longtemps après les jeux étant donné que ce site en milieu sauvage est très difficile d’accès en été, imaginez-vous en hiver… L’idée d’amener les athlètes en motoneige ou autres véhicules à tractions est un peu exagéré. Si on a de la misère à amener les compétiteurs à la montagne, est-ce que l’épreuve aurait lieu sans spectateurs? La montagne ne pourrait être rentable à long terme. Qui irait skier en Gaspésie dans un secteur si éloigné? Cela serait très onéreux pour les utilisateurs, ce qui amènerait un déficit certain. En plus, la Sépaq est en face avec son Auberge en montagne Chic-Chocs.

Il faudrait des infrastructures, l’installation d’un télésiège quadruple sur une distance de 2650 m serait requise, tout comme un système d’enneigement artificiel. En plus de rehausser le départ de 25 mètres pour ajouter au 800 mètres de dénivellation naturelle existante. Des millions de dollars pour une seule épreuve sans compter le reste à Québec. Je crois sincèrement que la Gaspésie attire beaucoup plus pour son côté nature et qu’à long terme cela sera beaucoup plus payant pour cette région qu’un simple happening sportif de quelques heures.

Le comité organisateur devrait plutôt se tourner vers un partenariat avec Lake Placid qui nous offre la chance de s’associer à eux pour  présenter des jeux que l’on veut depuis toujours. Ce serait unique dans l’histoire de les vivre dans deux pays conjointement… et en prime de vraies montagnes. Je peux vous affirmer que nos collines québécoises je les aiment énormément, je ne veux pas les perdre.

Le Petit Sault au pied de la montagne


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Destination Cap Gaspé: Reportage photos

Reportage photos sur notre randonnée de 650 km de Matapédia à Cap Gaspé sur le SIA Québec en Gaspésie.


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Destination Cap Gaspé

Sac au dos dans le SIA Québec, voici nos impressions sur le  Mont Saint-Pierre


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