Cette semaine Diane Gendron du Peuple Côte-Sud parle de notre ascension du Kilimandjaro, excellent article!
Cette semaine Diane Gendron du Peuple Côte-Sud parle de notre ascension du Kilimandjaro, excellent article!
Étant un peu déconnecté de la randonnée depuis quelque temps et de mon blogue… voici le film de Simon Bourk: Une longue marche. Très, très longue randonnée de plus de 5 000 km de Cap Gaspé jusqu’en Floride de juin 2009 à juillet 2010. Un film d’émotions, de simplicité et d’images à faire rêver. Bon visionnement!
Départ du Jacques-Cartier pour ce périple de 255,1 km le moral est chargé à bloc, nous sommes très enthousiasme et on veut se rendre à Cap Gaspé. Dans une forêt mixte le soleil est de la partie et le sentier est entretenue de façon impeccable. Au km 8 il a fallu faire une réserve d’eau de 4 litres chacun car au Cabouron la source d’eau est intermittente, donc le risque d’avoir de l’eau est s’amenuise avec les rare précipitation du mois de juillet. Avec tout ce liquide (pas de bière) le poids de mon sac dépasse les 40 livres…Je peux vous affirmer que les 5 derniers km furent plus difficiles avec en prime un festival…celui des moustiques. Le Cabouron est un refuge propre et tranquille. Tout ce liquide transporté fut inutile, et oui la source était au rendez-vous d’une clarté et d’une fraîcheur incomparable. Ce soir au menu spaghetti à la viande et gâteau au chocolat.
Vue du Cabouron
Après une nuit mouvementée dans les murs du refuge (autoroute de souris) 5h00 on se lève pour marcher le matin afin d’éviter la chaleur écrasante, un départ canon sur un sentier de VTTavec un soleil de plomb. Beaucoup de mamans perdrix et leurs petits sur le sentier, nous avons croisé le premier randonneur hors parc depuis le début!!!Les 6-7 derniers km nous avons descendu pour atteindre le camping du municipal de Mont Saint-Pierre à 12h00, ça commence à sentir la mer….En PM nous avons vaché pour se remettre de nos 2 premières journées. Surtout que les premiers 2 premiers jours sont toujours plus difficiles, plus l’expédition avance plus je deviens fort.
Première vue du Fleuve de la vallée, Mont Saint-Pierre
Ce matin c’est la grâce matinée, lever à 7h00 car les 17 km qui nous attendent seront assez faciles (sauf la montée du mont Saint-Pierre). En avant midi nous avons enfin atteint la MER, nous en rêvions depuis un bout, j’en avais un peu marre de voir une épinette, un sapin, un boulot, une épinette, un sapin, un boulot…Par la suit nous avons emprunté la 132 jusqu’au pied du Mont-Saint-Pierre qui nous attendait avec une heure de montée soutenue mais la vue sur le village et la mer en valait vraiment la souffrance. Après quelques photos on a mis le cap sur Mont-Louis dans un sentier de VTT avec en prime une descente pas aux enfer mais à la mer…Après un bon dîner nous avons emprunté une trail qui passait au-dessus de la 132 qui nous amenait à l’Anse Pleureuse. Nous avons traversé le village pour atteindre le camping du village qui était très très rustique, je crois que l’Afrique est mieux équipé en tout cas les installations du SIA le sont. Pas de toilette, pas de douche…Un drôle de type qui en était le propriétaire. Je me demandais pourquoi le village portait ce nom, j’ai vite compris : Cela donne le goût de pleurer. Mais la vue sur la mer était superbe sans compter le coucher de soleil.
Vue imprenable du Mont Saint-Pierre
Levé à 5h00 pour pouvoir marcher en matinée, pour partir, un 8 km sur la 132 entre cap et mer jusqu’à Gros Morne où nous avons pris une pause à l’épicerie du village. Des gens très sympathiques et plusieurs se bercent sur leur galerie à 9h00, ouin les journées doivent être longues dans la haute Gaspésie. Mes pieds commencent à me faire souffrir surtout sous la malléole gauche et en prime une belle ampoule, je crois bien que marcher sur l’asphalte sera pénible pour nos pauvres petit pieds. Après avoir appliquer du Tiger Balm et strappé le tout et la douleur s’est dissipée dans les bois en direction de Manche d’Épée. Rendu à la halte routière de Manche d’Épée nous avons constaté qu’il y avait un lean-to de construit, depuis peu de temps sur le bord de la grève avec en prime une porte patio. Après avoir pris ça cool pendant l’après midi sur le bord de la grève, la nuit s’annonce reposante au son des vagues.
Un lean-to sur la grève, ça vaut un hôtel 5 étoiles
Partant du bord de la mer pour l’Arrière pays en direction de Rivière Madeleine le premier 3 km est en montée pour se rendre compte que nous avons reculé par rapport à notre point de départ mais la vue y est magnifique sur le village d’Épée. Par la suite la randonnée nous a donnée du fil à retordre, le sentier bien mal en point : des centaines arbres couchés dans le sentier nous ont donnés bien des sueurs. Sorti à Madeleine pour une pause bien méritée l’après-midi chaude en montée est à la fois facile mais très longue sur une route forestière. Le lean-to est située près d’un point d’eau très faible et la nuit des petites souris curieuses se promènent sur le plancher.
Il y en a qui ont rebaptisé le SIA
Aujourd’hui nous mettons le cap vers Grande Vallée pour une nuit au motel, donc la motivation est au maximum. Le premier 9 km continu sur le chemin forestier facile pour ensuite embarquer sur une 132 sous un soleil de plomb que j’appréhende d’un mauvais œil. La côte pour se rendre au village relais sera ardue mais la vue sur le village à halte est imprenable. Après ces kilomètres à avaler de l’asphalte c’est le festival de l’ampoule sous mes pieds, un total de 5 me font souffrir de plus en plus. Maintenant c’est le temps de se relaxer, de guérir les petits bobos, se ravitailler, se changer ses vêtements et se gâter un peu en allant au resto. Le motel est bien apprécié.
Le village relais de Grande-Vallée
Partis à 7h00 de Grande Vallée nous sommes allés déjeuner à la marée haute à l’extrémité est du village pour ensuite emprunter le sentier sur le bord de la mer sur les galets pendant 8 km jusqu’à Petite Vallée. Ensuite direction franc sud vers les Terrasses en passant par la Pourvoirie Beauséjour. La montées est costaude par section surtout celle des cordes qui ne finie plus. Arrivé au lean-to des Terrasses nous constatons que ce dernier a été écrasé par la neige. Maintenant 18 km que nous marchons en prenant le temps de vivre au rythme de la nature (lentement), il est 15h30 et nous décidons de faire la journée du lendemain soit 12 km pour aller coucher aux Cascades. Mes pieds me font souffrir comme jamais, les 5 ampoules rendre le parcours ardu. Après 11 heures de marche nous arrivons à destination…2 jours pour le prix d’un. C’est un bon deal!
La pourvoirie Beauséjour, un lac sur le bord du Fleuve
Il pleut à boire debout notre journées est faite de la veille, donc petit repos pour soigner les petites douleurs.
Aujourd’hui un 24 km en passant vers St-Yvon où il nous reste 100 km avant la destination finale de ce bout du monde; Cap Gaspé. Ensuite nous avons rejoint l’Anse à l’Étang par la grève dans panorama de rêve pour ensuite retourner sur l’enfer de l’Asphalte pour ensuite retourner dans le bois vers le camping de la chute Jalbert nous sommes rentrées vers 15h00. Une journée sans histoire pas trop dure…
Saint-Yvon, un petit 100 km à faire
Toujours dans le bois à compter les arbres en direction de Pointe à la Renommée endroit où le phare voyageur est érigé. Le sentier est un peu vaseux mais on s’en sort assez bien. Après une pause au phare nous avons emprunté le bord de l’eau jusqu’à l’Anse à Valleau. Le vent est bon et très rafraîchissant, un bon samaritain nous donné un lift à l’épicerie de St-Maurice à quelques 15 km de l’Anse-à-Valleau pour y faire quelques provisions. Cela a fait un bien énorme pour le moral. Dans une trail assez difficile et mal entretenue cela ralentie la cadence et brime un peu l’enthousiasme, parce que la randonnée c’est aussi très psychologique…la source est très froide et bonne elle vient directement du sous-sol.
Pointe-à-la-Renommée, le phare voyageur
Départ à 6h00 vers Rivière-au-Renard, le sentier est difficile et très sauvage, les pieds me font toujours mal mais la douleur est de moins en moins intense avec le temps il ne faut pas lâcher d’entretenir les ampoules à tous les soirs avec patience. On s’est égaré à deux reprises pourquoi? J’en ai aucune idée parce que le sentier n’a pas été nettoyé depuis un méchant boutte et aussi le facteur fatigue se fait sentir et la hâte d’arriver à Cap Gaspé dans quelques jours.. Malgré tout nous sommes sortis sain et sauf de cette journée de souffrance, je suis une personne qui adore souffrir et aujourd’hui j’ai été gâté à souhait. On sait qu’après cela c’est le Parc National de Forillon, et qui dit parc, dit sentier impeccable, une autoroute quoi!!! Arrivé à la 197 à Rivière-au-Renard, un bon monsieur comme tous les Gaspésiens rencontrer sur notre route, très serviable et sympathique. Il nous amènera vers la ville plus précisément au Caribou, un beau motel avec resto et parbus, car une boîte nous attends pour le dernier ravitaillement. La douche fera le plus grand bien!
Belle rencontre avec une salamandre rouge
Aujourd’hui c’est un grand jour, la dernière étape : Forillon. Nous partirons de la 197 du Camping des Applaches. Comme prévu le sentier est d’une qualité supérieure, presque du tapis et le rythme est excellent malgré les montées à répétition, à notre arrivée aux Crêtes I nous avons eu la mauvaise surprise de voir que le ruisseau est à sec, une première arrière pays. Dans ma gourde il me reste un petit 500 ml tout juste pour me faire à souper et rien de plus, pas de lavage et nous devrons se brosser les dents avec un petit fond d’eau restant. La nuit sera sèche et un p’tit peu longue, moi qui a besoin d’eau en grande quantité industrielle…surtout lors d’expé.
Belle petite perdrix
La dernière vraie journée de rando, à 6 heures nous étions déjà partis sans déjeuner, maintenant il faut trouver de l’eau pour pouvoir manger. Pendant 4 km pas d’eau, les ruisseaux plus secs les uns que les autres. Après une heure de marche enfin de l’eau pour satisfaire notre organisme déshydraté. Après un bon déjeuner sur les Crêtes avec en prime une vue saisissante sur le Rocher Percé. Maintenant nous mettons le cap sur le Mont St-Alban qui offre une vue sur le Cap Gaspé, Cap-des-Rosiers à l’est et à l’ouest le rocher Percé. Nous sommes arrivée au Camping de Cap Bon Ami vers 11h30 pour un dernier escale avant la récompense ultime : Cap Gaspé. En après-midi j’ai croisé Estelle et Jean-Luc deux marcheurs qui ont fait une partie du SIA. Nous avons passé la soirée en leur compagnie et deux autres voyageurs; Vincent et Samuel. Belle soirée à se raconter nos histoires d’aventures e se bidonner un peu. Demain, c’est le sprint final 9 km avant d’atteindre le but ultime : CAP GASPÉ!!!
Cap Gaspé est à notre portée…demain!!!
Aujourd’hui il n’y a pas de presse 9km pour mettre fin à ces 650 km à travers cette Gaspésie sauvage et belle à la fois. Ce matin je marche le cœur léger, avec une certaine fierté et en même temps déjà nostalgique, le décor sous mes yeux y est fabuleux et je marche à travers le patrimoine de Forillon (le quai de Grande Grave, la maison Blanchette, le magasin Hyman, le cimetière etc…) et la vie est belle en Gaspésie. Je ne sens plus mes ampoules ni mon sac, on dirait que l’excitation prend le dessus sur les petits bobos. Pendant notre dernier km nous avons vu notre premier ours qui traversait le sentier sans se soucier des autres et un porc épic qui nous attendait au Cap Gaspé . Rendu sur le Cap Gaspé je n’ai pas réaliser que c’était la fin, il faudra bien que je décante tout ça les prochains jours . Quelques photos et déjà nous repartons vers le stationnement pour enfin relaxer en famille!!!
Cap Gaspé et sa bécosse…on y arrive
Il nous attendait
Nous y voilà… Mission Accomplie!!!
Je tiens à féliciter Maryse et Michel Brunet ainsi que Gaetan Létourneau pour avoir réussi leur expédition de 225 km du Mont Jacques-Cartier à Rivière-au-Renard. Bravo Groupe!!!
Voici le petit film Pas à pas de Adam Desrosiers lors de sa Randonnée pédestre sur le Sentier international des Appalaches-Québec en compagnie de Simon Bourke. C’est du 23 juin au 22 juillet 2009, de l’extrémité est de la pointe du Parc Forillon jusqu’à Matapédia qu’ils ont réalisés ce périple en 30 jours. Ce sont les gars les plus rapides qu’il a vu faire les 650 km de la Gaspésie selon Rémi St-Laurent de Ste-Marguerite, bénévole pour le SIA. Un beau petit topo qui me rappelle des souvenirs!!!
Ce n’est que lundi dernier que nous sommes revenus du parc de la Gaspésie après une randonnée de 125 km et 16 monts grimpés.
Après avoir été conduit par M. Hugues Côté de St-Vianney, la veille, nous sommes partis de Petit Sault. Un camping situé au pied du mont Nicol-Albert dans la Réserve Faunique de Matane. La première journée consistait à se rendre au Refuge la Chouette, situé au pied du Logan, une marche 25 km. Un couple d’Ottawa, Tara et Mikael, était au camping, ils sont partis de Matapédia le 10 juillet dernier et prévoient se rendre à Cap Gaspé pour le 14 août. Ils font le 650 km d’une traite.
C’est un départ!!!
25 juillet 2009
Le matin venu la pluie était au rendez-vous et elle nous a accompagnée pendant toute la journée. En marchant dans cette humidité cela m’a énormément découragé, car je crois de plus en plus qu’un nuage nous suit depuis 3-4 randonnées, il pleut toujours quand on marche….Mais que se passe t-il…On n’avait pas le choix il fallait se rendre à bon port. Pendant la première journée nous avons croisé la Chute Hélène avec ses 50 mètres de haut et son bassin d’eau cristalline. Belle chute mais la température nous rappelle de continuer.
La prochaine étape est le fameux mont Collins (1036 m.) qui a été une montée des plus exigeante que j’ai fait au Québec avec une pente à plus de 40 degrés dans une trail très glissante. Rendu en haut je m’imaginait que le beau temps était de la partie et que le paysage devait être écœurant, la réalité m’a rappelé que les nuages étaient accrochés solide et que la vue se limitait à un beau rideau blanc bien épais. Le scénario s’est répété sur le Matawees à plus de 1073 mètres. Une pluie soutenue et le froid étaient tenaces avec un gros 2 degrés celcius un 25 juillet. Un slogan dit : Le Québec c’est les vacances…c’est plutôt le Québec c’est la flotte. Nous avons traversé le mont Fortin (1020 m.) et le Logan (1150 m.) dans des conditions exécrables. Après une trotte de 9 heures et 25 km nous avions les pieds congelés et en bonus Marc avait les lèvres bleues. Mais à la Chouette Isabelle et Bruno nous attendaient dans un refuge chaud avec une bonne humeur contagieuse, ce qui nous a fait le plus grand bien. Merci à vous deux!!
Isabelle et Bruno
Harold sur le Matawees, 1073 mètres
26 juillet 2009
Après une nuit réparatrice, nous étions prêt à attaquer un petit 10 km en direction du Carouge sur le bord du lac Choc. Toujours à travers de nuages paresseux et stationnaires nous avons quitté vers 8h00 vers le mont des Loupes (1076m.). Toujours dans les nuages nous sommes entrés vers les midis. Ensuite, nous avons pris le reste de l’après midi pour relaxer et jaser. Au Carouge nous étions accompagné de Isabelle et Bruno et un trio de français à moitié équipé (parents et leur fils) sont venus se joindre à nous.
Le Lac Choc (refuge le Carouge)
27 juillet 2009
Le lendemain matin nous avons quitté Isabelle et Bruno car nous avons sauté un refuge (le Huart) pour se rendre 19 km plus loin à la Mésange tout près du pic de l’Aube. Au menu de la journée : le mont Arthur Allen (980 m.), le mont du Blizzard (976 m.) et le pic de l’Aube (920 m.) qui offrait une magnifique vue sur le Pic du Brûlé. Rendu à la Mésange vers 16h00 nous avons rejoint un nouveau groupe de montagnards : Maryse, son mari Michel, Gaétan, Marie-Ève et Geneviève, ces dernières étant à leur dernier soir. Des gens très sympathique. Gaétan, Michel continuaient avec nous jusqu’à la fin de notre périple pour chacun de nos arrêts. Ce sont deux personnes très sympathiques avec qui nous avons échangés sur les mont de la Gaspésie. Michel est une bible vivante du parc de la Gaspésie et des environs. Nous avons appris beaucoup de ses 25 ans de randonnée!!! dans la merveilleuse Gaspésie. Michel et Gaétan sont membres l’équipe de recherche et sauvetage La Grande Ourse du Bas St-Laurent.
Le Pic du Brûlé vue du Pic de l’aube , 920 mètres
28 juillet 2009
Le lendemain matin nous avons mis le cap sur le Pic du Brûlé (790 m.) et le Ernest Ménard (850 m.) pour ensuite descendre vers l’immense lac Cascapédia, 15 km plus loin, au refuge le Pluvier. Cette avant-midi de hiking fut au-delà de nos espérances; premièrement nous avons rencontré une famille de Tétras du Canada en montant le Ernest-Ménard rendu à la cime la vue était comme d’habitude dans la brume…mais la récompense ultime de la journée fut lors de notre descente de ce même mont alors que nous roulions à une bonne vitesse quand tout à coup j’entends un son dans la fougère : un gros buck qui mangeait tranquillement sans stresse. Ce fut un spectacle incroyable pendant une vingtaine de minutes. Une autre journée qui se termine de bonne heure : 12h30 avec bonus un après-midi easy…Au pluvier nous avons revus les français qui avaient abandonnés au refuge le huart à cause d’une blessure à genou d’un membre de leur équipe.
Un tétras du Canada
Orignal croisé aux alentours du Ernest-Ménard, 850 mètres
29 juillet 2009
9h00, C’est l’heure de se rendre vers le refuge la Paruline, un petit 9 kilos qui s’est fait en 3 heures avec plusieurs haltes dont une avec Michel, Gaétan, Tara et Mikael , de grands randonneurs du SIA,sur le mont du Milieu (950 m.), le centre du Parc. Peu avant nous avions foulé le Mont Ells (1000m.) après une bonne montée physique. Rendu à 12h00 à la Paruline nous avons rechargé les batteries avant d’affronter les 19 km du mont Albert le lendemain. Sur l’heure du souper un orage s’abat dans les Chic-Chocs qui perdure jusqu’au lendemain matin.
Sur le mont du Milieu, 950 mètres. Dans l’ordre: Gaétan Létourneau, Marc Bélanger, Michel Brunet, Tara Templin et Mikael Swirp
30 juillet 2009
Le lendemain matin 4h00 nous étions debout pour se préparer à cette journée dans la pluie, nous partons vers les 6h00 sous une fine pluie qui nous accompagna pendant 4 km, soit jusqu’au camping la fougère. Par la suite la brume est présente tout au long de la montée du Albert avec en prime une attaque de maringouins à n’en plus finir, impossible de prendre des pauses sauf pour les photos. C’est en descendant dans la cuve que le tout s’est dégagé à notre plus grand plaisir. Le paysage était féerique dans un environnement où la roche rouge se confondait avec la neige et les fleurs mauves. Nous avons encore croisé Tara et Mickael dans les grosses roches de serpentine qui font la renommée de la cuve. Le rythme était bon malgré un terrain difficile. Nous avons donc pris une bonne pause à la serpentine (halte de repos). Après le repos le terrain devenait facile pour monsieur et madame tout le monde. C’est à 13h00, après 7 heures de randonnée que nous avons rejoint le refuge du Geai Gris au camping du mont Albert. Une bonne douche chaude nous attendait au camping et un bon dîner en compagnie de Tara et Mikael, de plus, nous avions donné rendez-vous à Michel et Gaétan au bistro du piedmont pour le souper. Ces deux derniers se sont pointés vers les 17 heures. Un bon souper et ensuite nous sommes rendus au refuge pour se coucher, nous en avons profité pour s’alléger un peu pour le reste de l’expédition dans les McGerrigles.
Marc dans la cuve du Albert
31 juillet 2009
Nous avons pris l’autobus pour se rendre au Jacques-Cartier, car la dernière portion se faisait du mont Jacques-Cartier jusqu’au Albert, question de logistique. Pas une mais deux autobus remplies de touristes se rendaient au Jacques-Cartier dans l’espoir de voir des caribous, moi aussi je l’espérais depuis tant d’années. Le mont Jacques Cartier (1268 m.) le second sommet du Québec après le mont Iberville (1652 m.) dans la chaîne des monts Torngat situé dans la région du Nord-du-Québec, près de la frontière du Labrador.
Pour nous, une montée facile de 1h15 pour se rendre au sommet. Mais à l’approche de la tour nous avons aperçus une dizaine de caribous qui mangeaient tranquillement sans se soucier de rien, probablement par habitude des curieux humains. C’est la première fois que j’en vois après 2 traversées et demie et plusieurs visites dans le parc (6), j’attendais ce moment depuis fort longtemps. En haut, nous avions une magnifiques vue sur les monts avoisinants, tel que le Comte, le Xalibu, le mont de la Table et la bien sûr le reste de la chaîne du parc. Après une descente graduelle où nous avons pu escalader le mont Comte (1229 m.) avec en prime un caribou qui se reposait sur le sommet. Ensuite nous nous sommes dirigés vers le refuge le Tétras, aux abords du lac Côté, pour rejoindre Michel et Gaétan qui marchait en sens contraire de nous. Au refuge nous avions une vue superbe sur le Xalibu, le Comte et le Cartier. Pour le dernier soir le refuge était bondé, je peux comprendre, c’est le plus beau refuge. Nous avons rencontré Caroline et Hugo qui fêtaient leur 10e anniversaire de mariage. Il avait Robert et Jacques qui étaient là depuis deux jours en courte randonnée. De notre côté c’était le dernier soir en refuge avant la fin de se périple fantastique.
Des caribous sur le mont Jacques-Cartier, 1268 mètres
1 août 2009
Pour cette journée nous avons décidé de partir de bonne heure : 6h00, il nous restait qu’un mont à gravir : le superbe Xalibu. Mais sur le sommet la brume dominait outrageusement…pas de chance car par temps clair le mont Albert offre un spectacle grandiose. Mais la descente comme ici jusqu’à la fin de cette journée qui nous a fait visiter le Lac aux Américains où nous avons pris une bonne pause, ce lac glaciaire est une réplique du lac Louise situé dans le parc national de Banff. Il est 8h00 et il nous reste un 7 km à faire pour se rendre au centre des découvertes où Chantal et Diane nous y attendent pour 13h00. Mais à 10h15 c’est la fin pour cette portion du SIA-Québec qui a été la plus belle quant aux conditions des sentiers qu’aux paysages sublimes qui nous ont faits sursauter.
Lac aux Américains au pied du Xalibu
Après une semaine à suer et à manger de la nourriture lyophilisée un bon souper au Gîte du mont Albert a été bien apprécié en compagnie de Hugues et Cécile Côté qui sont venus nous rejoindre pour la fin de semaine dans le parc. L’an prochain ce sera la fin du SIA-Québec, c’est du mont Jacques-Cartier jusqu’à Cap Gaspé (Forillon) en passant par la Côte de la Gaspésie, un périple final de 240 km.
Au Gîte du mont Albert, dans l’ordre: Marc, Chantal, Hugues, Cécile, Diane et Harold