Chronique équipement: sac à dos Osprey

Avant d’acheter un sac à dos il faut se poser la question suivante: Pour quelle activité en ai-je de besoin? Chaque sac a ses particularités pour chacune des activités. En voici quelques unes:

Caractéristiques importantes d’un sac de promenade :

  • Un panneau dorsal fait de matériaux en filet ou doté de canaux de ventilation pour vous garder au frais.
  • Une sangle de poitrine pour bien maintenir le sac en place.
  • Un étui pour gourde avec boucles pour acheminer le tube d’un système d’hydratation.
  • Capacité : 10 à 25 litres

Caractéristiques importantes d’un sac de longue randonnée:

  • Une large armature interne pour soutenir le poids.
  • Une ceinture, des bretelles et un panneau dorsal bien rembourrés.
  • Un panneau dorsal ajustable.
  • Des points d’accès par le dessus, par les côtés et par le bas.
  • Des sangles externes pour attacher du matériel.
  • Capacité : 55 à 70 litres.

Caractéristiques importantes d’un sac d’expédition:

  • Les sacs d’expédition sont plus larges que les sacs de longue randonnée en plus d’assurer davantage de support.
  • Capacité : 70 à 100 litres.

Caractéristiques importantes d’un sac de ski:

  • Une armature interne pour soutenir le poids de votre équipement.
  • Une ceinture, des bretelles et un panneau dorsal rembourrés.
  • Des sangles externes renforcées pour transporter des skis ou une planche.
  • Un grand compartiment principal.
  • Une poche conçue spécifiquement pour contenir du matériel de sécurité en avalanche.
  • Des sangles pour attacher une pelle et des bâtons.
  • Un accès au contenu par le panneau dorsal pour empêcher les bretelles de traîner dans la neige.
  • Capacité : 35 à 55 litres

Caractéristiques importantes d’un sac de vélo:

  • Une sangle de poitrine et une ceinture pour maintenir le sac bien en place.
  • Des bretelles et un panneau dorsal légèrement rembourrés.
  • Un étui pour gourde avec boucles pour acheminer le tube d’un système d’hydratation.
  • Une poche pour ranger des outils.
  • Des sangles pour attacher un casque et des articles de protection corporelle.
  • Capacité : 10 à 25 litres

Caractéristiques importantes d’un sac de voyage:

  • Une armature interne pour soutenir le poids du sac.
  • Une ceinture, des bretelles et un panneau dorsal rembourrés.
  • Un sac de promenade ou une poche supérieure détachable
  • Des bretelles et une ceinture dissimulables ou pouvant être rangées au moyen de glissières pour éviter qu’elles ne se coincent ou se brisent durant les déplacements.
  • Capacité : 45 à 75 litres.

Pour ma part je fonctionne à deux sacs, une pour la courte randonnée et un pour la longue.

Mon sac de longue randonnée est un Osprey Aether 70 AG. Un sac robuste, léger et surtout très versatile muni de tape d’aération au niveau du dos. Fait de nylons ce sac est muni de nombreuses sangles de compression, la tête du sac fait un sac de jour, un système d’attache pour les bâtons, 2 pochettes pour y mettre les gourdes d’eau, une poche pour y placer un sac d’hydratation. Pour les excursions pédestres, les longues randonnées et les expéditions d’alpinisme, La perfection est de mise en combinant la technologie Anti-GravityMC à un ajustement personnalisable et des caractéristiques innovatrices afin de créer un sac offrant un confort et une capacité incomparables pour le transport d’équipement lors d’excursions de plusieurs jours.

Photo de la semaine

Bonifacio est situé au sud de la Corse, cette ville fortifiée fut un coup de coeur immédiat. En passant Napoléon Bonaparte y a élu domicile en 1793 pour y préparer l’Expédition de la Maddalena (la Sardaigne est à 14 kilomètres de Bonifacio).

Photo de la semaine

Enfants tanzaniens rencontrés près d’Arusha lors d’une escapade d’une journée

Direction Kilimandjaro. Partie 2: Karibu Meru (bienvenue au Meru)

Parti de Shiphol airport d’Amsterdam et emprisonné 8 heures dans un avion c’est long. Il est 20h30 quand nous arrivons à l’aéroport Kilimandjaro d’Arusha, c’est alors que nous foulons le sol africain dans la noirceur et le doute. L’attente de recevoir notre visa est très longue car la dame responsable des visas se contre fou des photos (moi qui avait fait des pieds et des mains pendant des jours pour avoir la photo réglementaire pour l’Afrique). Elle, c’est le cash qui l’intéresse! Après 45 minutes sur une autoroute très peu éclairée nous arrivons au Meru Mbega Lodge situé à la porte du parc national d’Arusha, un bel hôtel dans la verdure. Un bon repas nous attendait: pizza végétarienne accompagnée d’une Kilimanjaro froide…

 6 août 2012

 Jambo (salut en swahili) Premier levé en sol africain, après un déjeuner complet nous sommes prêt pour une première tournée dans les environs. C’est en se rendant vers le départ de notre première randonnée qu’on se rend compte que les rues sont envahie par les gens qui déambulent sur le long de la route. La poussière rouge africaine domine le panorama, tout est inachevé, c’est-à-dire les maisons, les travaux. Les hommes sont tous accotés et font du social sans pression tandis que les femmes sont affairées aux tâches quotidiennes. Je crois que le stress est n’existe pas dans ce pays. Ce peuple a compris quelque chose.

couturière africaine

 Nous marchons Wa-Arusha une tribu Masai, vivant de l’agriculture. Cette randonnée nous amène dans le village à travers la vie quotidienne des gens. Accompagné d’enfants sympathiques et farceurs qui recherchent un peu de nourriture et d’attention. Nous nous rendons à une impressionnante chute, le sentier traverse et longe une rivière. À notre arrivée on a droit à un magnifique spectacle, la chute mesure plus de 100 mètres et un repas est le bienvenu, nous en profitons pour en partager une partie avec les enfants qui nous suivaient. J’ai vu mon premier serpent (sticker), beau, petit, mais très dangereux. Ce fut une extraordinaire journée pour se dégourdir les jambes, apprendre à connaître les membres du groupes. Un 15 km différent et une impression de marcher sur une autre planète. De retour au lodge nous avons pas de temps à perdre, il faute mettre la touche finale à notre expédition pour le Meru d’une durée de 4 jours, une belle façon de se préparer en altitude pour le prestigieux Kilimandjaro.

stickerchute Tanzanie

 7 août – Départ pour le Meru  et Miriakamba Hut 2514 mètres

 Départ pour le parc national d’Arusha après un rush bagage de dernière minute. Dès notre arrivée, des girafes, des buffles et des zèbres nous accueil à l’entrés du parc c’est magique et grandiose. Pour cette randonnée nous serons accompagné par un ranger armé qui ouvrira le convoi afin de garantir la sécurité de tous au cas où l’on croiserait un lion ou autres bêtes dangereuses. Dès le départ dans une jungle luxuriante nous croisons des petits colobes perchés à la cime des arbres. Nous marchons la tête en l’air pour les admirer. Chaque pas est une nouvelle découverte, nous sommes en Afrique et j’ai du mal à y croire. La journée s’est bien déroulée, une montée de 1014 mètres sans difficulté technique. Nous sommes arrivé à la hut vers 16h00 sans trop de fatigue. Le soir un bon repas nous est servi par les cuisiniers. L’ambiance est festive, les gens vivent les moments au maximum.

Miriakamba

8 août – -direction Saddle Hut 3570 mètres (Petit Meru 3820 mètres)

Saddle Hut

 Petit Meru TZ

Départ à 8h00, on sait que l’altitude va nous frapper dans corps et/ou dans la tête. Le sentier est surchargé de monde, l’international est au rendez-vous; russes, espagnols, anglais sont au rendez-vous. Le trois quarts de la montée de 1 000 m. de dénivelé se passe très bien, le rythme est bon et la bonne humeur est de mise. La cadence va diminuer vers la fin alors qu’il nous reste 1-2 km à faire, il est 14h00 quand on arrive à la Saddle hut (3820m.) après un 6 heures de marche dans le pur bonheur. Le dîner est servi à la joie de tous, une option nous est offerte: grimper un petit 300 mètres supplémentaire afin de fouler le Petit Meru juché à plus de 3820 mètres. Marc et moi embarquons pour cette heure et demi de plus de randonnée. Dans le fond aussi bien y aller, on reviendra probablement pas, alors GO au petit Meru. C’est accompagné de Daniel notre guide Massai sympathique comme pas un, il nous fait rire tout au long de cette montée! Rendu au sommet la vue y est pas mal mais parsemé de quelques nuages. Le défi en valait le coût, une acclimatation pour la dernière poussée du lendemain.

 9 août – direction sommet, le Socialist Peak, 4 566 mètres

Socialist Peak Un dur levé à 1h00 afin de se préparer pour le départ de 3h00. La motivation n’est pas au rendez-vous et un mal de tête persistant me ralenti. Lampe frontale sur la tête il est temps de partir dans la noirceur, la première heure est un enfer pour moi, un genre de marteau piqueur qui martèle mon cerveau à chacun de mes pas. Je suis le dernier loin derrière le groupe qui eux marche avec aplomb et assurance. J’arrête, je prend une advil, 15 minutes ont passé et je me sens dèjà mieux, l’énergie revient et la bonne humeur aussi. Alors que je rattrape le groupe, à ma grande surprise à 4000 mètres d’autres ralentissent et même plusieurs rendus au bout du rouleau au point de ne plus être capable de transporter leur sac. Moi je feel super bien à l’aube, le Kili se réveille derrière nous dans la rougeur africaine qui le rend incroyablement sublime.

Kilimandjaro vu du Meru

En équilibre sur la crête, nous avons aussi la chance d’admirer le hash cône, un volcan éteint depuis environ 100 ans, c’est la première fois de ma vie que je vois un volcan, c’est beau et gigantesque, je ne voudrais pas qu’il s’enrage pour cracher sa lave. Voilà que 30 minutes plus tard nous atteignons le sommet à plus de 4500 mètres, ça fait 10 ans que je n’ai rushé dans l’altitude, la respiration est plus ardue mais l’ivresse du sommet me fait oublier la misère, le ciel est d’un bleu parfait et la vue est à l’infinie sur cette Tanzanie qui me fascine. Après 30 minutes de contemplation et de prises de photos, il est déjà le temps de reprendre la route pour la Saddle hut. Le retour se fait à une vitesse impressionnante où nous avons pu apercevoir une antilope sur la crête…hallucination ou réalité? À vous de juger… La descente a durée environ 5 heures sans anicroche et avec un sentiment de devoir accompli. En tout cas, on a au moins la première étape de réussie et nous en sommes très fier de l’avoir fait sans problème. Le Kilimandjaro sera une autre affaire mais nous sommes prêt mentalement et physiquement à s’attaquer au toit africain. Vers 17h00 nous arrivons à la Saddle Hut pour un repos bien mérité.

Sur le toit du Meru

 10 août – Retour à la base

 Partis du camp à 3500 mètres pour redescendre à la plaine, à l’entrée du parc. Une descente de 4 heures dans un décor typique africain. Le rythme est excellent, le groupe de bonne humeur et en plus les babouins, girafes, buffles, phacochères, sont au rendez-vous. Un moment magique et inattendu où plusieurs babouins (50) relaxaient dans la plaine sans souci. Alors que nous arrivons à la fin une fête nous attendait afin de souligner cette première victoire africaine, un buffet, remise des pourboires pour toute l’équipe qui a vue à la logistique de cette aventure. Un diplôme fut remis à chacun de nous pour souligner cet accomplissement.

Vue du Kilimandjaro à 5h30 de la Saddle Hut, 3500 m.

Kilimandjaro TZ 2012-3

 Saviez-vous que :

Le mont Méru est un volcan Nord de la Tanzanie qui surplombe la ville d’Arusha. Avec 4 565 mètres d’altitude, il est le deuxième plus haut sommet du pays après le Kilimandjaro, le quatrième sommet le plus haut d’Afrique. En forme de fer à cheval ouvert vers l’est, le mont Méru a connu sa dernière éruption en 1910 faisant de lui un volcan toujours considéré comme actif.

Mont Méru est son nom traditionnel. Socialist Peak, son nom officiel, lui a été donné dans les premières années de la période socialiste en Tanzanie mais il est aujourd’hui peu utilisé.

Le mont Méru possède une certaine difficulté liée à la longueur de l’ascension, à l’altitude et au climat froid qui règne au sommet qui peuvent entraîner un épuisement, un mal des montagnes ou une hypothermie si l’équipement est inadéquat et que l’on a surestimé ses capacités.

Direction Kilimandjaro. Partie 1: I Amsterdam

I amsterdam

Le Kilimandjaro un rêve devenu réalité en 2012, Parti le 3 août à 19h30 sur les ailes de KLM. La première étape de ce voyage gandiose était Amsterdam, une halte de 36 heures afin de couper le voyage en deux, mais aussi pour visiter cette belle ville. Après un magnifique vol de 6 heures où le service à bord était impeccable, nous arrivons à 7h40 du matin. C’est l’heure de pointe matinale, mais pour nous il est 1h40 du matin. L’adréanaline et l’effet de nouveauté nous tiennent debout. Amsterdam est une ville où l’allemand  prédominne mais l’anglais passe toujours partout. Après quelques informations nous arrivons dans le quartier Geuzenveld Slotermeer, lieu de notre hôtel: Le Slotania situé en plein quartier musulman. Lors de notre sprint dans la capitale mondiale du vélo, nous avons profité d’un réseau de transport hors du commun que ce soit le métro, le tramway ou l’autobus, c’est vraiment un charme à utiliser. Nous avons profité de visiter l’impressionnante gare d’Amsterdam, situé en plein centre ville. Un édifice collosssale et très beau. Ensuite nous avons marché les 9 straatjes, petit quartier à ne pas rater à Amsterdam. Il s’agit de 9 ruelles, reliées entre-elles par les principaux canaux de la ville. Un coin typiquement européen avec ses petites boutiques uniques.

Slotania hostel

 

Lobby Slotania

Les Grands canaux

Le quartiers des grands canaux est un quartier vaste qui regroupe les 4 principaux canaux d’Amsterdam qui sont le Singel, Herengracht, Keizersgracht, Prinsengracht. Ces canaux sont sont des icontournables d’Amsterdam mondialement connus pour leur originalité et leur beauté.

Ce quartier est certainement le plus photographié d’Amsterdam, car il est le plus beau et typique, animé par ses jolis petits canaux. Ce quartier est devenu très chic et branché depuis plusieurs années. Vous y croiserez de magnifiques péniches et une belle végétation.

Canal Amsterdam

 

Le redlight

Ce quartier même si très réputé pour ses prostituées, coffeeshops, et sexshops est aussi l’un des quartiers les plus vieux d’Amsterdam. On peut y admirer l’architecture des bâtiments ainsi que ses ponts et canaux qui font tout le charme de cette ville. Même si ce quartier peut en dégouter plus d’un, c’est un quartier incontournable d’Amsterdam. Une visite s’impose!

Jordaan

Le quartier Jordaan se situe à l’ouest du centre ville d’Amsterdam. Il s’agit du quartier coincé à l’est par le canal Prinsengracht et à l’ouest par celui de Lijnbaansgracht. Ce quartier est certainement le quartier le plus populaire d’Amsterdam, où l’on retrouve beaucoup de petits artisans dans leurs boutiques. La population est très hétérogène et provient des quatres coins du monde et se cotoie admirablement bien dans cet ensemble de petites ruelles faisant tout le charme du quartier. Un coin de la ville unique par sa beauté unique en son genre.

jordaan

 Tour de ville en autobus

Nous avons effectué un tour de ville en autobus, cela nous a permis de visiter des coins de la ville que l’on  aurait été incapable de visiter en peu de temps. Muni d’écouteurs, on nous expliquait toute les facettes et l’histoire de la ville, dont les moulins, les principaux musées, la maison d’Anne Frank, les maisons de luxes, la brasserie Heineken etc… un tours de 60 minutes fantastique!

Entré à l’hôtel après plus de 36 heures sans dormir, la fiesta dans la rues…oups, plutôt le ramadan. Les musulmans ont fêté toute la nuit au pied de notre fenêtre et ce, jusqu’à l’aube. Le lendemain nous nous rendons à l’aéroport pour afin de poursuivre notre épopée vers l’Afrique. Une bonne ride d’avion nous attends…

 

aéroport Amsterdam

 

 

On parle de nous dans le journal de Québec

Mercredi dernier le journal de Québec publiait un article sur notre expédition au Kilimandjaro, Très bon article de Dany Gauthier.


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Certifications du mont Meru et du mont Kilimanjaro

 

 

Le Mont Washington à la Saint-Jean-Baptiste

La fin de semaine de la saint-Jean ce fut l’ascension du Mont Washington en compagnie d eMArc, Maryse et Michel. Le 24 juin nous avons attaqué le Washington par un temps parfait. Nous avons emprunté le Tuckerman Ravine, le plus beau mais pas facile…Après un déjeuner copieux à Pinkham Notch, nous étions prêt pour fouler cette trail mythique du Nord-Est des États-Unis.

Une montée constante mais plaisante, le plaisir était au rendez-vous et les québécois également, 80% des randonneurs venaient du Québec. Le lendemain nous avons attaqué le Jefferson dans la pluie, la grêle et le vent… donc pas de photos .

Voici quelques photos du Roi de la North East: Le WASHINGTON! 1928 mètres

Le Kilimandjaro pour la Sclérose en Plaques

Merci de votre générosité!!!


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On parle de nous dans le Peuple Côte-Sud

Cette semaine Diane Gendron du Peuple Côte-Sud parle de notre ascension du Kilimandjaro, excellent article!

 

 


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