Le côté Épique de Charlevoix

La vue sympathique du Bic

En allant rendre visite à mon ami Michel à Rimouski avec qui j’ai jasé de randonnée et de montagnes, un après-midi de bonheur. En revenant sur l’heure du souper j’ai fait un arrêt éclair au Bic pour voir enfin le fameux Pic Champlain, emblème du parc du Bic. On m’en avait beaucoup parlé de ce sentier où le ratio effort/beauté était parfait. J’avais l’impression de connaître ce mont, en tout cas on se connaissait de vue!!!

Un 6 km aller-retour, qui longe le fleuve sur les falaises où les points de vus sont intéressants. Ce tronçon qui fait parti du sentier national nous dévoile au fur et à mesure que l’on monte notre Saint-Laurent dans toute sa splendeur.

Après trente minutes de ressourcement dans le bois avec un soupçon d’air salin me voilà arrivé au belvédère du Pic Champlain. Une vue incroyable à l’infini sur notre magnifique Saint-Laurent.

Par la suite j’ai exploré le sentier Les Murailles sur 5-6 km où j’ai atteint un belvédère naturel avec un coucher de soleil pas mal invitant malgré la tirante grisaille.

Le parc du Bic est un endroit à découvrir ou redécouvrir quelque soit la saison!

Le côté épique de Charlevoix

L’été s’annonçait tranquille, les projets s’annulaient l’un après l’autre, la panique s’emparait de mon temps et mon calendrier blanchissait… J’ai pris le téléphone et j’ai appellé à la Traversée de Charlevoix, j’avais entendu dire que tout était booké de ce côté. Je me suis dis, je suis seul, des fois que… Mon feeling était bon, il y avait une place pour la fin juillet!!! HOURRA!!!! La Traversée de Charlevoix est un tronçon du sentier National et du sentier Transcanadien.

JOUR 1 ZEC DE LA MARTRE À LA MARMOTTE 19,1 KM

Le 31 juillet est enfin arrivé, je pars en direction de la Zec de la martre (route 381) à St-Urbain, lieu de départ de cette aventure solo. Chose que je n’avais pas fait depuis plus de 20 ans, partir seul en randonnée plusieurs jours avec moi même, question de faire de l’introspection comme disait un marcheur que j’avais rencontré aux Morios quelques temps avant. L’enregistrement fait et une revue de mon équipement dans le stationnement est une obligation. Tu sais, la peur d’avoir peur de manquer de quelques chose. Un petit détail oublié peut faire chavirer une expédition bien comme il faut. Départ 12h30 du stationnement de la zec. Un 19,1 km m’attends pour me rendre au chalet de la marmotte. Le premier 4 km est sur un chemin forestier qui se marche très bien où la cadence est à son maximum. Rendu au chalet de l’écureuil à 4 km, le sentier entre dans la forêt boréale et donne le choix d’aller vers le mont du lac à l’Empêche et Dufour ou vers le sentier de 106 km qui transitera vers différents refuges. Je dépasse un groupe de trois personnes et un chien en début de sentier que je salue à mon passage. J’y ai rencontré deux porcs-épics qui broutaient au milieu du sentier sans se soucier de la circulation piétonnière, c’est vrai j’étais seul au monde depuis plusieurs heures. J’avale les kilomètres de façon surprenante avec mes 30 livres sur mon dos et j’arrive au pieds des Morios, une montagne que j’affectionne particulièrement. J’y rencontre trois gars qui s’en allaient dormir au sommet, une aventure qui est maintenant défendue depuis quelques jours, ils étaient probablement dans les derniers autorisés à le faire. J’avance et la fatigue ne se fait même pas sentir, c’est vrai que mes pieds sont très léger car j’ai décidé pour la première fois de randonner en souliers de course, chose que je n’avais jamais osée! Mais très surpris de la liberté que mes pieds puissent avoir. Très confortable, car la chaleur est évacuée et plus malléable sur les racines. Finalement j’arrive au chalet de la marmotte à 16h30, déjà des randonneurs y sont rendus pour la nuit. Ils s’affairent au souper. Il y a Natasha (Ottawa)et Louis-Charles (Laval), deux randonneurs solos et Jean-Samuel et Mélanie (Québec), qui font équipe mais traverse le sentier en tente. On parle de randonnée, on rigole, on soupe. Rendu vers 20h00, on parle du groupe de trois avec le chien qui sont pas arrivé encore, certains s’inquiètent de leur sort. Comme on dit, ils ont peut-être rebroussé chemin pour diverses raisons. Quand on s’aventure dans la forêt, peut importe la région du monde, il faut s’adapter et se résigner parfois, car la nature a toujours le dernier mot. C’est vers 22h00 que le trio est entré accompagné du berger allemand. Ils étaient très fatigué mais heureux d’y arriver.

Sur la route de la Zec de la Martre

JOUR 2 DE LA MARMOTTE À LA CHOUETTE 17,2 KM

La seconde journée s’annonce des plus merveilleuses avec un soleil précieux et la montée de la Noyée, une montagne qui est optionnel mais qui en vaut la peine pour sa vue sur le fleuve époustouflante. Je pars avec le sac rempli de motivation et du goût du dépassement, je quitte le chalet vers 7h00 pour une matinée parfaite dans le bois, pas trop chaud ni trop froid et loin des nuages menaçants. J’avance à grand pas dans ce sentier entretenu de façon impeccable où les indications sont très présents (à tous les 500m) pour rassurer les moins expérimenté. Le sentier est large les points de vus se multiplies, on rencontre trois points de vus en montant qui sont intéressants, j’emprunte une Trail de VTT qui me rend au sommet de la Noyée. Un spectacle superbe avec une vue illimitée sur le fleuve, les villages voisins et ses lacs environnants où un vieux refuges s’y trouve. En passant, la Noyée est le mont mystère du défi des 5 sommets de Charlevoix 2021. En redescendant à la croisée du sentier qui nous redirige vers la Chouette je croise Louis-Charles qui arrive derrière moi. Un instant, je ne comprend pas…il est parti avant moi ce matin et je ne l’ai pas dépassé, mais par où est-il passé? Il m’explique qu’il s’est perdu dans le sentier en empruntant un vieux sentier qui était barré mais a passé par dessus. C’est à ce moment que je remonte la Noyée en sa compagnie pour revoir ce spot incroyable! Il est aussi impressionné que moi de cette vue! Il reste environ 6-7 km à faire pour renter à la Chouette, que l’on fait au trot, il est rapide ce Louis-Charles, pour finir la journée à 12h15. En PM, j’en ai profiter pour relaxer et admirer le merveilleux lac au pied d’une superbe montagne, malheureusement je ne connais pas le nom de ce lac, même après recherche. Quelqu’un le connait? En fin PM le trio est rentré avec leur fidèle compagnon. Ils ont amassé des champignons et attrapé deux perdrix pour leur souper, et cuit sur le feu de bois, on loin de mes mets déshydratés. On se couche tôt car le lendemain une autre bonne journée nous attends!

JOUR 3 DE LA CHOUETTE AU GEAI BLEU 20,5 KM

Aujourd’hui Louis-Charles et le trio terminent leur périple car il marchaient que la 1/2 traversée qui équivaut à environ 55 km. Louis-Charles regrette son choix, il aurait préféré continuer. Le rythme est toujours présent et la forme s’améliore de jour en jour. Sur le trajet j’y croise l’équipe de Jean-Samuel et Mélanie à leur camping 2 km plus loin de notre refuge, j’y rencontre aussi Natasha. Je poursuit ma route avec entrain et motivation entre sentier et chemin de VTT. Rendu au km 13,5 (qui restait à faire car les km descendent toujours). Tout à coup je fais un saut, il y a quelque chose qui sort dans mon angle mort derrière moi à droite, sur le coup je pense tout de suite à un ours mais non, c’est un porc-épic enragé, les piquant à la verticale sur le dos qui se met à me poursuive, les 5 premiers secondes je jog mais je dois sprinter car il court plus vite que je pensais. J’accélère le pas de façon significative en descendant une côte avec plein de roches, 10 secondes plus tard je me tourne pour voir si il était encore là et oui il est en toujours en course et en me retournant je trébuche dans une roche pour me frapper la tête sur une autre. Tout cela se fait dans une fraction de seconde, immédiatement étendu aussitôt relevé pour éviter le carnage du porc-épic enragé. Finalement, il bifurque vers le bois (il a dû se dire: il est mort, on est ok). Bon, enfin! Mais je me rend compte que mon crâne gicle le sang comme un ruisseau, tout énervé, je sors ma trousse de premiers soins pour sortir des gazes pour m’éponger la tête. Je saigne du genou et du bras droit, mes lunette sont tordues et j’ai la face en sang et les étourdissements m’envahissent. après m’avoir calmé, je me suis dit c’est terminé pour la traversée… Je prend mon cell en utilisant l’appareil photo pour observer l’ampleur des dégâts sur ma tête. J’y vois rien, au même moment je reçois un texto de Diane, il y a du réseau, INCROYABLE. Je fais un FaceTime pour lui montrer car moi je ne vois rien. Mauvaise idée, elle s’inquiète mais après quelques minutes à la rassurer c’est OK, J’ai mal mais ça va mieux. Pas de mal de tête, seulement magané. Natasha arrive, regarde cela avec un grand calme, elle me dit si tu as mal à la tête du devra sortir du sentier mais si non la coupure est pas si mal! Bon! OK, je repars avec mon matériel tout éclaboussé par le sang et aussi ma face. Je me laverai au prochain ruisseau. Je repars tranquillement pas vite, un peu déboussolé par cet événement tragique. J’arrive à un ruisseau aux abords du Parc des Hautes-Gorges, je me lave, je filtre de l’eau car je l’ai utilisé pour ma blessure. Je repars jusqu’à la route du parc, mais la coupure fraiche coule toujours avec la sueur dans ma figure. Je reprends une pause sur le banc à l’intersection de la route et de la Trail. Une voiture arrête pour me porter secours pensant que j’étais sur le bord de la mort, je les rassurent que tout est OK, ce n’est qu’une mauvaise chute. La face ensanglantée ce n’est pas très rassurant. Je poursuis ma route vers le Geai bleu, un peu moins rapide qu’à l’habitude, je traverse une zone de bleuets, et j’aperçois des excréments d’ours à profusion… Non, ce n’est pas vrai que je vais en rencontrer un aujourd’hui. Moi, qui rêve depuis toujours d’en photographier un en vrai, mais pas maintenant j’en ai plus le goût… Finalement, j’arrive à 14h00 au chalet pour relaxer et reprendre mes sens. Le soleil est chaud et je me prélasse sur la terrasse du chalet avec une vue extraordinaire sur la Rivière Malbaie. Que la vie est douce en nature! Il n’est pas question d’abandonner! Oh…que NON…N-O-N. Le soir venu je raconte mon aventure et on se bidonne bien! Je peux vous affirmer que le ridicule ne tue pas, j’en suis la preuve…

La Rivière Malbaie

JOUR 4 DU GEAI BLEU AU COYOTE 16,2 KM

Le matin, je me lève en forme, comme tout les matins de randonnée. Je descends pomper mon eau à la Rivière Malbaie, une rivière à fort débit, on est loin des petits ruisseaux que l’on rencontrent habituellement. En pompant mon eau pour la journée le tuyau de la pompe tombe dans la rivière et part avec le courant. Bon une autre affaire, j’essaie de pomper à l’horizontal mais le filtre doit être à la verticale pour fonctionner. Bon, je trempe mon filtre au complet dans l’eau, ça fonctionne parce qu’il ya énormément d’eau dans cette rivière. Que va t’il se passer s’il y a 1 ou 2 pieds d’eau comme d’habitude? On va s’adapter faut croire! Il est 8h00 je quitte pour le Coyote, une journée où le dénivelé n’est pas important, c’est certain après avoir fait le GR20, je trouve les montées faciles et presque inexistantes. Aujourd’hui, je vais mettre mon attention sur les porcs-épics. après 8 km qui je vois, un bébé porc-épic me couper le chemin, il coure à une vitesse folle devant moi, il m’a probablement pas vu ou il a eu peur. C’est à ce moment que je me dit: hier, le porc-épic enragé devait avoir des petits près, ce qui explique sa rage au volant!!! Je longe une rivière une partie de l’avant-midi et croise deux lacs, les vue sont superbes dans la forêt boréale. Ensuite j’emprunte un sentier de VTT qui me mènera vers le Coyote, j’y arrive à 12h00 juste à temps pour y dîner! l’après-midi est relaxe, trop même, j’avais encore l’énergie pour poursuivre, mais on est en vacances après tout! Natasha arrive en mi après-midi, elle me rassure en me disant qu’elle me donnerait des gouttes de pristine pour purifier mon eau, donc, j’aurai pas le plaisir de trouver des façons de pomper mon. Je trouve que c’est un excellent moyen de purifier son eau, cela prend très peu de place dans un sac et et le poids est inexistant. Plus tard, Jean-Samuel et Mélanie arrive au campement, ces derniers devront abandonner car Jean-Samuel est blessé au genou, une douleur persistante. Les soirées sont agréables en refuge, on parle de la passion commune qui rejoint les gens: La randonnée et les expéditions. En soirée, un autre voyou de porc-épic est venu faire son tour au refuge!!! Pouvez-vous bien me dire ce qui se passe avec ces bêtes? Moi, qui en avait presque jamais vu de ma vie!

Beau paysage aux abords du sentier

JOUR 5 DU COYOTE AU FAUCON 19,7 KM

Le lendemain, je souhaite bonne chance à Jean-Samuel, après avoir engloutit mes céréales à l’essais et je peux vous dire que c’est un succès. Je quitte à 7h00 en direction de la dernière grosse virée vers le Faucon. En partant, un autre porc-épic me coupe le chemin pour grimper dans un arbre, c’est mon 7e de la semaine que je vois. Je peux vous affirmer que Charlevoix est la capitale du porc-épic!!! Si non, l’avant-midi se passe très bien sans anicroche et le sentier est toujours aussi plaisant à fouler. On arrive près de la civilisation tranquillement, je croise quelques chemins forestiers où les camions sortent le bois et j’y entends des scies mécaniques au travail. J’arrive au chalet le Faucon à 11h45… Je relaxe, je me dit que si ma voiture serait au Mont Grands-Fonds je terminerai mon périple maintenant avec seulement 10,5 km à faire et en pleine forme. Mais, bon on va attendre à demain, cela donne rien de descendre, j’ai aucun endroit pour dormir. Profitons-en un dernier soir!

D’un beau Vert

JOUR 6 DU FAUCON AU MONT GRANDS-FONDS 10,5 KM

Le dernier matin de randonnée, départ à 7h00 pour une arrivée à la station de ski vers 9h30, en principe car en randonnée tout peut arriver, je peux vous le confirmer avec l’expérience que j’ai vécu il quelques jours. C’est avec un peu de fébrilité et aussi un peu de regret que je terminerai cette aventure solo. Pour être honnête, j’aurais encore marcher quelques jours. Mais toute bonne chose a une fin. La randonnée est belle aux abords du Mont Grands-Fonds, je marche 8 km dans la forêt où je profites des derniers instants pour sentir l’odeur de cet environnement unique à quelques pas de Québec, en face de chez-moi, ou presque. Les deux derniers km, j’ai longé une route forestière jusqu’à destination. C’est avec fierté qu’à 9h30 j’arrive au mont Grands-Fonds, frais comme une rose et très satisfait de ce périple unique au Québec. Je recommande cette randonnée à tous les amateurs de randonnée. Le niveau technique est selon moi intermédiaire, mais peut-être que certains le trouveront plus difficile. C’est un sentier qui est à la portée et accessible à tous mais il faut être préparé mentalement et physiquement.

Pour plus de photos, vous pouvez visiter ma page Instagram @haroldguillemette88 ou au Rythme du Saint-Laurent et des Appalaches sur Facebook. Bientôt un vidéo sera disponible sur ma chaîne Youtube

FIERTÉ

Une petite virée au Mont des Morios

Mont du Gros Castor

Une randonnée que j’avais dans la mire depuis longtemps, dormir au sommet d’une montagne; c’est quand même épique comme trip. Les photos du sommet que j’avais vu étaient complètement sublimes. On décide de partir un p’tit deux jours. Je sais que cela ce fait en une journée mais pour l’expérience de la montagne, vivre le sommet à son maximum souper, dormir et déjeuner ça valait le coût de tout transporter la « régaine » de camping sur le dos pour le savourer ce moment unique. Après avoir payé notre accès au dépanneur du Lac Brûlé de Saint-Aimé-des-Lacs. Nous avons écouté très attentivement la dame en y allant de GAUCHE-DROITE-GAUCHE sur 14 km sur un chemin en forêt pour arriver au stationnement de la montagne. Le soleil était radieux, la motivation au rendez-vous et la forme pas si pire… Je suis bien heureux, il n’y pas grand monde dans le stationnement à mon grand étonnement, parce que trop de monde dans le bois j’aime pas ça. J’aime bien assouvir mon côté sauvage et avoir l’air seul au monde.

C’est un départ avec mon copilote Pierre qui prend les devants sans très grande surprise. La montée est super, on rencontre des gens qui font la traversée des Charlevoix, d’autres qui font l’allée-retour des Morios et de très rare qui sont la grande boucle de 29 km comme nous. Les jasettes sont sympathiques. La chaleur et l’humidité nous chatouille et l’eau se fait rare, on en a en masse mais il faut prévoir le souper, on en aura bien de besoin. Les sommets sont des endroits où l’eau est inexistante. Après avoir emprunter le sentier l’expert, ben oui, on l’est avec tout notre bagage qu’on a… Une pause dîner s’impose; un bon sandwich au poulet fait le travail et me redonne l’énergie nécessaire pour repartir.

Le sommet Morios Nord

Après une heure à contempler le paysage de Charlevoix et de se conter des histoires et des blagues, on se rend compte que l’eau diminue dans le sac à dos, on est l’affût des sources d’eau ou ruisseaux qui pourraient être intéressants pour la suite. On réussi à pomper de l’eau dans un filet d’eau pour notre souper. Les nuages nous saluent, juste pour nous narguer un peu mais on sent que sera sérieux et l’averse nous chatouille un peu beaucoup et ce, à deux reprises. On traverse la crête jusqu’au mont du Gros Castor (endroit où l’on voulait passer la nuit) mais la pluie s’intensifie et on décide de continuer notre route, il est environ 17h00 mais l’énergie est excellente, alors GO! Après avoir été humidifié et agressé par cette pluie nous rencontrons un beau gros porcs-épics qui se promenait sans pression, une belle surprise sur notre route.

Notre ami le porc-épics

C’est à ce moment que amorçons notre descente vers un « spot » pour dormir. Ce sera pas le sommet mais on a espoir que l’endroit sera adéquat. On entend une rivière au loin, c’est bon signe pour dormir à un endroit paradisiaque. On arrive à une chute extraordinaire, la chute des Îlets qui est déchaînée et l’endroit est parfait, de l’eau à volonté pour manger, se laver, et surtout pour dormir avec un son incroyable. La sainte paix, l’endroit de rêve pour un sommeil de champion.

On s’installe, on se baigne et on engloutit un excellent Général Tao fait maison et déshydraté et on veille avec une bougie sous le son de la chute. La nuit sera des plus énergisante qui soi dans ma nouvelle tente MSR NX-1.

Quelle chute, celle des Îlets
Que c’est bon du Général Tao déshydraté

Le lendemain un petit 10 km nous attends, on trotte en admirant la suite des chutes des Îlets qui m’impressionnent de pas en pas jusqu’au stationnement.

Une randonnée très satisfaisante pour le plaisir de bouger en nature et en bonne compagnie. La seule chose que je peux ajouter: c’est que j’y retournerai, c’est certain. Les Morios est un terrain de jeu incroyable. Allez-y vous en reviendrez enchanté!

En revenant le lendemain, de belles chutes encore…

Une visite au mont Gosford s’impose pour tous les amateurs de randonnée

C’est à Saint-Augustin-de-Woburn que j’ai eu le privilège visité le mont Gosford, cette montagne culmine à plus de 1193 mètres et offre une superbe vue sur les monts des États-Unis (Maine et New Hampshire) et de l’autre côté on peut apercevoir le Lac Mégantic. Elle est la septième en importante au Québec. Pour atteindre le but il vous faut emprunter le sentier frontalier qui part derrière le le bureau d’enregistrement. Cette randonnée d’environ 5 heures

Vue sur les montagnes du Maine

Une montagne accessible à tous, escarpée à quelques moments (en lacet) mais les 9 km se marche très bien. En haut on peut monter dans une tour pour voir les alentours. Une montée dans les bois mais le sommet est dénudé et rocheux. Situé sur la route des sommets, vous pouvez en profiter pour combiner quelques sommets pour vous rassasier.

Une tour au sommet
Un sommet accessible à tous
De belles rencontre à faire sur le sentier

Photo de la semaine

Rien de mieux que de décompresser dans le bois en finissant une journée, soit en ski de fond ou en raquette. Été comme hiver Berthier-sur-Mer est un milieu parfait pour les amateurs de plein air.

Une relâche en Plein Air

La semaine dernière fut une où le froid était au rendez-vous, mais cela n’a pas empêché d’aller s’amuser dehors. Un peu de ski de fond, de la raquette dans le bois à Berthier-sur-Mer afin de garder la forme.

Nous également aussi visité les stations de ski Le Relais et Stoneham où les conditions de ski étaient superbes. a température a frôler ou même dépassée les -30 degrés au sommet des montagnes.

De la pêche au bassin Louise dans le Vieux port de Québec dans le cadre du village Nordik. Des truites ensemencées. Trois heures à attendre sur le bord d’un trou sans résultats. Comme on dit ce sont les joies de la pêche!!!

Pour terminer une telle semaine, rien de mieux qu’une visite à la patinoire municipale de Berthier-sur-Mer.

Photo de la semaine

À Berthier-sur-Mer, cet automne, un éleveur de faisans a libéré environ 150 qui étaient destinés pour la chasse à l’île au canot. Étant donnée la pandémie, cette activité n’a pas eu lieu comme par le passé. Depuis ce temps, ces petites bêtes se promènent allègrement aux alentours à la recherche de nourriture.

2021: Pentathlon des Neiges en mode virtuel

20 km de vélo

20 février, Pentathlon des neiges 2021 made in Berthier-Sur-Mer: 10 km de patin (80 tours de patinoire), 20 km de vélo (village), 6 km de course (village), 10 km de ski et un 4 km de course en raquettes (dans le bois) pour terminer. Un total de 50 km. Une journée où le vent du fleuve a fait son œuvre en avant-midi. En PM un petit tour dans le bois pour le ski et la raquette.

Malgré un coup de klaxon sur le bord de la route et poussé une voiture qui était tombé dans le fossé entre la 4e et 5e épreuve, avec l’énergie qui me restait! J’ai donc réussi ce beau défi plein air.Après près de 10 ans d’absence au pentathlon cette journée de 50 km fut un dépassement de soi dans le bonheur où mon style classique et mes bons vieux patins de hockey m’ont accompagné. La COVID aura eux cet effet sur moi de retourner aux sources, à l’essentiel du mouvement hivernal. 👟🚴🏻‍♀️⛷⛸🌲❄️

Berthier, un endroit de plein air 4 saisons où les occasions de bouger sont multiples. Merci à la municipalité et aux bénévoles impliqués dans les activités sportives.

#pentathlon

Petit montage photos de mon pentathlon:

Chronique équipement: matelas de sol Cosmo de Nemo

Quand vient le temps d »acheter un matelas de sol le choix manque pas et on peut se perdre rapidement. Voici quelques caractéristiques importantes de connaître avant de lancer son argent par les fenêtres.

Les différents modèles:

Les matelas de mousses:

+ Léger, résistants, bon prix, coupe bien l’humidité

– Prend beaucoup de place, pas très confortable

Les matelas gonflants:

+ Douillets, tu choisis la quantité d’air désiré

– Lourd. pred beaucoup de place, doit trainer une pompe

Les matelas gonflables et isolés:

+ Confortables, compacts, bien isolé, contrôle de l’Air

– Pas très robuste, coût élevé (ce que l’on ferait pas pour s’alléger),

Qu’est-ce que la valeur R?

Les valeurs R sont réparties sur une échelle de 1 (isolation minimale) à 10 (isolation maximale). Les matelas de sol ayant une valeur R de moins de 3 conviennent aux températures très chaudes. Une valeur R de 3 ou 4 convient à une utilisation trois saisons. Pour le camping d’hiver, utilisez un matelas de sol ayant une valeur R de 4,5 ou plus.

Les dimensions les plus courantes pour un matelas de sol sont 183 cm x 51 cm (72 po x 20 po), ce qui convient très bien à la plupart des adultes. Mais il y a différentes formes et modèles pour convenir à chacun:

Matelas de sol de forme momie, Modèles courts, Modèles très longs, Modèles très larges, Matelas pour deux personnes , Matelas pour femmes.

De mon côté je me suis procuré le Némo Cosmo 20R, excellent pour la longue randonnée. Un matelas qui se range très bien dans un sac à dos, performant très bien en camping 3 saisons (entre -4 et -9 degré) et muni d’une pompe à pied intégré!!!. Avec un poids de 1 livre et 13 oz avec ses 72 pouces de long par 20 pouces de large c’est le partenaire parfait pour aller dormir dans le bois. Ce matelas m’a accompagné dans les Groulx sous une température exécrable et en Corse entre autre! Maintenant mon matelas entre dans mon sac à l’abris des intempéries.

Voici un aperçu de ce fameux matelas de sol: