Le Red Bull Crashed Ice Québec 2011 en images


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Crashed Ice Québec 2011:Pihlainen le roi sur deux lames

C’est devant une foule évaluée à 11o ooo spectateurs que le finlandais a conquis le titre du Red Bull Crashed Ice dans la vieille capitale. Favori avant la course, Arttu Pihlainen, avec des départs canons, a coiffé au fil d’arrivée le Québécois Louis-Philippe Dumoulin qui est était très satisfait de sa course : «C’est sûr que je ressentais de la pression, mais c’était de la pression positive. Entendre ton nom partout dans la foule, c’est vraiment le fun. Je manque de mots pour décrire à quel point je suis content.» C’est le deuxième au classement général, le Canadien Kyle Kroxall qui complète le podium de l’épreuve du Vieux Québec. 

Pihlainen a en mis plein la vue à Québec

Chez les dames, la Finlandaise Salla Kyhala a complété la domination de son pays et l’a emporté en grande finale, tandis que les Canadiennes Kerri Muir et Marquise Brisebois ont complété le podium.

Avec les années le calibre augmente sans cesse dans cette discipline qui est en effervescence. Les athlètes s’entraîne de façon plus spécifique pour attaquer cette descente infernale qui est un joyeux mélange de patin, de descente et de boardercross. Ce grand cirque est rendu plus qu’un spectacle mais bien un sport à part entière qui gagne à être connu et qui prend sa place sur la scène mondiale. Plus tôt cet hiver, Red Bull a débarqué avec ses casse cou à Munich, Moscou et à Valkenburg au Pays Bas.

Dernier tour de piste pour Jasper Felder

C’est confirmé le septuple champion, le suédois Jasper Felder, a décidé que Québec était la dernière course de sa carrière en crashed ice. L’athlète de 40 ans avait participé à la première présentation de cet hiver mais avait manqué les deux suivantes en raison d’une blessure qui a agravée aujourd’hui lors de la ronde des 64. Lui qui avait remporté le premier Red Bull crashed ice en 2001 présenté dans son pays natal.


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Le Red Bull Crashed Ice 2011 en chiffre

 

Voici des statistiques inpressionnantes sur le Red Bull Crashed Ice de Québec…

PARCOURS

  • Longueur: 1914 pieds / 580 mètres
  • Largeur moyenne: 14 pieds / 4,3 mètres
  • Surface glacée: 26796 pieds carrés / 2494 mètres carrés
  • PRODUCTION DE LA GLACE

  • Système de refroidissement canadien
  • 5 unités de réfrigération « nouvelle technologie »
  • 800 ampères en 600 Volts
  • 4 sous-stations électriques qui totalisent 1 mégawatt d’électricite
  • 36 000 litres de glycol (liquide de refroidissement) passeront dans le système de réfrigération, puis dans le tapis réfrigéré qui recouvre les 580 m du parcours.
  • 75 boîtes (4’X4’X4’, 1700 livres chacune) de glace concassée seront dispersées sur le tapis réfrigéré, 10 cm d’épaisseur sur toute la surface, de l’eau sera ensuite aspergée sur cette glace pour produire une première couche glacée.
  • Cette méthode permettra de contrôler la formation de la glace, d’économiser la quantité d’eau utilisée d’obtenir Une glace de qualité supérieure. Nous aurons tout de même besoin du travail de 16 hommes pour asperger de l’eau pendant 16 jours et parfois même jusqu’à 24 heures par jour. (256 jours hommes de travail)
  • 2 systèmes de chauffage de 800 Kilowatts seront installés spécialement pour arroser certaines sections à l’eau tiède
  • Ajout d’un additif bio cristallisant permettant d’obtenir une glace 5 fois plus dense que celle de la LNH
  • 2 systèmes de chauffage seront également installés afin de réchauffer le glycol et ainsi faire fondre la glace plus rapidement à la fin de l’événement
  •  

    CONSTRUCTION DU PARCOURS

  • +/- 4800’ de polymère, matériau utilisé pour les bandes de patinoire, (4’ de hauteur)
  • 900 pièces de 4’ de 4X4 pour retenir le polymère et structurer les bandes
  • 500 pièces de 8’ de long de 2X4 pour fixer le dessus de la bande
  • 900 supports d’acier conçus spécialement pour ce parcours pour tenir le polymère et les 4X4 ensemble en position verticale
  • 33 000 vis pour le bois pour retenir le tout
  • 5 portes sont préparées en cas d’urgence
  • 10 passages sous le parcours sont construits pour donner accès au public aux deux côtés du parcours
  • 1 structure de départ de 14 pieds de hauteur
  • 4 structures de ponts par-dessus les voies permettant de conserver la circulation automobile
  • 4 chariots élévateurs en opérations plus de 10 heures par jours pendant 4 semaines
  • 1 grue de 45 tonnes durant 4 jours
  • 26 tours d’éclairage/sonorisation; 6 structures de parcours, 16 structures télévisuelles, 4 estrades pour le public
  • 7500 heures de montage de pistes (construction et glace)
  • 93 000 mètres de tuyaux nécessaires à la fabrication de glace
  • 2500 canettes de Red bull pour équipe de piste
  • 1 système de pattes ajustables conçues et fabriquées pour mettre en place des virages adaptés à des patineurs en descente
  • Nouvelle aire d’arrivée repensée
  • 1 virage à 360° (vrille) dans le Parc Montmorency
  • Nouveau départ conçu pour mettre en valeur la force, la vitesse et la technique des patineurs
  • 100 pieds / 30 mètres de piste divisés en 2 pour stimuler la stratégie et offrir une option de passage aux courreurs
  •  

    PROTOTYPE D’ÉCLAIRAGE LE LONG DU PARCOURS

    Afin d’assurer une intensité de lumière appropriée pour le travail des médias (caméramans et photographes), 840 projecteurs quartz de 500 W seront fixés sur les bandes du parcours.

  • 85 000 pieds de câbles électriques (20 km)
  • 2000 projecteurs dont 800 le long du parcours
  • Le tout représentant plus 2 000 000 de watts
  •  

    PROTOTYPE D’ÉCLAIRAGE LE LONG DU PARCOURS

    7 écrans LED situés à différents points sur le parcours :

  • À la structure de départ
  • À l’angle des rue Buade et du Fort
  • Au Cimetière des Picotés
  • Courbe près de l’escalier Casse-cou (cour de la maison l’Archevêque)
  • Place Royale
  • Zone d’arrivée
  •  

    ÉCLAIRAGE DE L’ARCHITECTURE ENVIRONNANTE

    Le Château Frontenac de même que tous les édifices au point de départ, le bureau de poste, la façade du Petit Séminaire, les arbres du Parc Montmorency, l’arche Prescott, l’archevêché, les édifices près de l’escalier Casse-cou, la fresque de la rue Notre-Dame, la Place Royale ainsi que les édifices au point d’arrivée bénéficieront d’un éclairage de couleur rehaussant leurs caractéristiques architecturales.

    MAIN D’ŒUVRE

  • 60 TRAVAILLEURS DE CONSTRUCTION
  • 275 BÉNÉVOLES
  • 30 TECHNICIENS EN ÉCLAIRAGE, SONORISATION, VIDEO
  • 15 TECHNICIENS EN STRUCTURES
  • 20 ARROSEURS
  • 12 TECHNICIENS DE GLACE
  • 5 TECHNICIENS DE RÉFRIGÉRATION
  • 80 TECHNICIENS TV
  • 40 À 70 GARDIENS DE SÉCURITÉ
  • 4 SIGNALEURS
  • 8 OPÉRATEURS DE MACHINERIES
  • 30 PERSONNEL ADMINISTRATIFS, COMMUNICATION, LOGISTIQUE, COORDINATION
  • HORAIRE du week end Red Bull Crashed Ice de Québec

    Deux entraînements sont à l’horaire vendredi, entre 8h et 10h45. Suivra ensuite la sélection des athlètes internationaux et des femmes entre 11h30 et 13h30. Les tours d’éliminations (quatre patineurs en piste) sont prévus en soirée en 21h et 22h30. Ils seront précédés d’une séance d’entraînement à quatre patineurs en piste entre 19h et 20h30. Un événement unique en Amérique, à ne pas manquer!!!

     


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    Photo de la semaine: Cap Chat

     
     Date: 30 juillet 2008.

    Sujet: village de Cap Chat et ses éoliennes, vue du camping municipal.

    Anecdote: La plus haute éolienne au monde à axe vertical, le parc d’éoliennes, Le Nordais, un des plus importants en Amérique, on y compte plus de 76 éoliennes.


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    Photo de la semaine: Le Rocher Percé

    Date: 6 août 2010.

    Sujet: Le Rocher Percé en Gaspésie et en arrière plan l’Île Bonaventure.

    Anecdote: Le Rocher Percé perd plus de 300 tonnes de roche par année.


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    Destination Cap Gaspé: Reportage photos

    Reportage photos sur notre randonnée de 650 km de Matapédia à Cap Gaspé sur le SIA Québec en Gaspésie.


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    Destination Cap Gaspé

    Sac au dos dans le SIA Québec, voici nos impressions sur le  Mont Saint-Pierre


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    Belles photos de la Gaspésie

    Voici mes plus beaux clichés lors de mon passage en Gaspésie:

    Un papillon sur mon sac

    Village de Mont Saint-Pierre

    Village de Mont-Louis

    Perdreau

    Fous de Bassan

    Coucher de Soleil à l’Anse Pleureuse

    Cap des Rosiers

    Village en chanson de Petite Vallée

    Pointe-à-la-Renommée

     

    Cap Gaspé

    Rocher Percé

    Baie de Gaspé

    Sur les Falaises de Cap Bon Ami

    Les vestiges de la pêche

    La chute de Forillon

    Mes enfants au grand air


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    SIA Québec: Destination Cap Gaspé

    18 juillet j. 1 Mont Jacques-Cartier au Cabouron 13,7 km

    Départ du Jacques-Cartier pour ce périple de 255,1 km le moral est chargé à bloc, nous sommes très enthousiasme et on veut se rendre à Cap Gaspé. Dans une forêt mixte le soleil est de la partie et le sentier est entretenue de façon impeccable. Au km 8 il a fallu faire une réserve d’eau de 4 litres chacun car au Cabouron la source d’eau est intermittente, donc le risque d’avoir de l’eau est s’amenuise avec les rare précipitation du mois de juillet. Avec tout ce liquide (pas de bière) le poids de mon sac dépasse les 40 livres…Je peux vous affirmer que les 5 derniers km furent plus difficiles avec en prime un festival…celui des moustiques. Le Cabouron est un refuge propre et tranquille. Tout ce liquide transporté fut inutile, et oui la source était au rendez-vous d’une clarté et d’une fraîcheur incomparable. Ce soir au menu spaghetti à la viande et gâteau au chocolat.

    Vue du Cabouron

    19 juillet j.2 Cabouron au Mont Saint-Pierre 21 km

    Après une nuit mouvementée dans les murs du refuge (autoroute de souris) 5h00 on se lève pour marcher le matin afin d’éviter la chaleur écrasante, un départ canon sur un sentier de VTTavec un soleil de plomb. Beaucoup de mamans perdrix et leurs petits sur le sentier, nous avons croisé le premier randonneur hors parc depuis le début!!!Les 6-7 derniers km nous avons descendu pour atteindre le camping du municipal de Mont Saint-Pierre à 12h00, ça commence à sentir la mer….En PM nous avons vaché pour se remettre de nos 2 premières journées. Surtout que les premiers 2 premiers jours sont toujours plus difficiles, plus l’expédition avance plus je deviens fort.

    Première vue du Fleuve de la vallée, Mont Saint-Pierre

    20 juillet j. 3 Mont Saint-Pierre à l’Anse Pleureuse 17 km

    Ce matin c’est la grâce matinée, lever à 7h00 car les 17 km qui nous attendent seront assez faciles (sauf la montée du mont Saint-Pierre). En avant midi nous avons enfin atteint la MER, nous en rêvions depuis un bout, j’en avais un peu marre de voir une épinette, un sapin, un boulot, une épinette, un sapin, un boulot…Par la suit nous avons emprunté la 132 jusqu’au pied du Mont-Saint-Pierre qui nous attendait avec une heure de montée soutenue mais la vue sur le village et la mer en valait vraiment la souffrance. Après quelques photos on a mis le cap sur Mont-Louis dans un sentier de VTT avec en prime une descente pas aux enfer mais à la mer…Après un bon dîner nous avons emprunté une trail qui passait au-dessus de la 132 qui nous amenait à l’Anse Pleureuse. Nous avons traversé le village pour atteindre le camping du village qui était très très rustique, je crois que l’Afrique est mieux équipé en tout cas les installations du SIA le sont. Pas de toilette, pas de douche…Un drôle de type qui en était le propriétaire. Je me demandais pourquoi le village portait ce nom, j’ai vite compris : Cela donne le goût de pleurer. Mais la vue sur la mer était superbe sans compter le coucher de soleil.

    Vue imprenable du Mont Saint-Pierre

    21 juillet j. 4 Anse Pleureuse à Manche d’Épée 21 km

    Levé à 5h00 pour pouvoir marcher en matinée, pour partir, un 8 km sur la 132 entre cap et mer jusqu’à Gros Morne où nous avons pris une pause à l’épicerie du village. Des gens très sympathiques et plusieurs se bercent sur leur galerie à 9h00, ouin les journées doivent être longues dans la haute Gaspésie. Mes pieds commencent à me faire souffrir surtout sous la malléole gauche et en prime une belle ampoule, je crois bien que marcher sur l’asphalte sera pénible pour nos pauvres petit pieds. Après avoir appliquer du Tiger Balm et strappé le tout et la douleur s’est dissipée dans les bois en direction de Manche d’Épée. Rendu à la halte routière de Manche d’Épée nous avons constaté qu’il y avait un lean-to de construit, depuis peu de temps sur le bord de la grève avec en prime une porte patio. Après avoir pris ça cool pendant l’après midi sur le bord de la grève, la nuit s’annonce reposante au son des vagues.

    Un lean-to sur la grève, ça vaut un hôtel 5 étoiles

    22 juillet j.5 Manche d’Épée au Grand Sault 24 km

    Partant du bord de la mer pour l’Arrière pays en direction de Rivière Madeleine le premier 3 km est en montée pour se rendre compte que nous avons reculé par rapport à notre point de départ mais la vue y est magnifique sur le village d’Épée. Par la suite la randonnée nous a donnée du fil à retordre, le sentier bien mal en point : des centaines arbres couchés dans le sentier nous ont donnés bien des sueurs. Sorti à Madeleine pour une pause bien méritée l’après-midi chaude en montée est à la fois facile mais très longue sur une route forestière. Le lean-to est située près d’un point d’eau très faible et la nuit des petites souris curieuses se promènent sur le plancher.

    Il y en a qui ont rebaptisé le SIA

    23 juillet j.6 Grand-Sault à Grande Vallée 19 km

    Aujourd’hui nous mettons le cap vers Grande Vallée pour une nuit au motel, donc la motivation est au maximum. Le premier 9 km continu sur le chemin forestier facile pour ensuite embarquer sur une 132 sous un soleil de plomb que j’appréhende d’un mauvais œil. La côte pour se rendre au village relais sera ardue mais la vue sur le village à halte est imprenable. Après ces kilomètres à avaler de l’asphalte c’est le festival de l’ampoule sous mes pieds, un total de 5 me font souffrir de plus en plus. Maintenant c’est le temps de se relaxer, de guérir les petits bobos, se ravitailler, se changer ses vêtements et se gâter un peu en allant au resto. Le motel est bien apprécié.

    Le village relais de Grande-Vallée

    24 juillet j.7 Grande Vallée aux Cascades en passant par les Terrasses 30 km

    Partis à 7h00 de Grande Vallée nous sommes allés déjeuner à la marée haute à l’extrémité est du village pour ensuite emprunter le sentier sur le bord de la mer sur les galets pendant 8 km jusqu’à Petite Vallée. Ensuite direction franc sud vers les Terrasses en passant par la Pourvoirie Beauséjour. La montées est costaude par section surtout celle des cordes qui ne finie plus. Arrivé au lean-to des Terrasses nous constatons que ce dernier a été écrasé par la neige. Maintenant 18 km que nous marchons en prenant le temps de vivre au rythme de la nature (lentement), il est 15h30 et nous décidons de faire la journée du lendemain soit 12 km pour aller coucher aux Cascades. Mes pieds me font souffrir comme jamais, les 5 ampoules rendre le parcours ardu. Après 11 heures de marche nous arrivons à destination…2 jours pour le prix d’un. C’est un bon deal!

    La pourvoirie Beauséjour, un lac sur le bord du Fleuve

    25 juillet j. 8 Refuge Cascades Repos

    Il pleut à boire debout notre journées est faite de la veille, donc petit repos pour soigner les petites douleurs.

    26 juillet j.9 Les Cascades à la Chute 25 km

    Aujourd’hui un 24 km en passant vers St-Yvon où il nous reste 100 km avant la destination finale de ce bout du monde; Cap Gaspé. Ensuite nous avons rejoint l’Anse à l’Étang par la grève dans panorama de rêve pour ensuite retourner sur l’enfer de l’Asphalte pour ensuite retourner dans le bois vers le camping de la chute Jalbert nous sommes rentrées vers 15h00. Une journée sans histoire pas trop dure…

    Saint-Yvon, un petit 100 km à faire

    27 juillet j.10 La Chute aux Carrières 21 km

    Toujours dans le bois à compter les arbres en direction de Pointe à la Renommée endroit où le phare voyageur est érigé. Le sentier est un peu vaseux mais on s’en sort assez bien. Après une pause au phare nous avons emprunté le bord de l’eau jusqu’à l’Anse à Valleau. Le vent est bon et très rafraîchissant, un bon samaritain nous donné un lift à l’épicerie de St-Maurice à quelques 15 km de l’Anse-à-Valleau pour y faire quelques provisions. Cela a fait un bien énorme pour le moral. Dans une trail assez difficile et mal entretenue cela ralentie la cadence et brime un peu l’enthousiasme, parce que la randonnée c’est aussi très psychologique…la source est très froide et bonne elle vient directement du sous-sol.

    Pointe-à-la-Renommée, le phare voyageur

    28 juillet j.11 Des Carrières à Rivière-au-Renard 20 km

    Départ à 6h00 vers Rivière-au-Renard, le sentier est difficile et très sauvage, les pieds me font toujours mal mais la douleur est de moins en moins intense avec le temps il ne faut pas lâcher d’entretenir les ampoules à tous les soirs avec patience. On s’est égaré à deux reprises pourquoi? J’en ai aucune idée parce que le sentier n’a pas été nettoyé depuis un méchant boutte et aussi le facteur fatigue se fait sentir et la hâte d’arriver à Cap Gaspé dans quelques jours.. Malgré tout nous sommes sortis sain et sauf de cette journée de souffrance, je suis une personne qui adore souffrir et aujourd’hui j’ai été gâté à souhait. On sait qu’après cela c’est le Parc National de Forillon, et qui dit parc, dit sentier impeccable, une autoroute quoi!!! Arrivé à la 197 à Rivière-au-Renard, un bon monsieur comme tous les Gaspésiens rencontrer sur notre route, très serviable et sympathique. Il nous amènera vers la ville plus précisément au Caribou, un beau motel avec resto et parbus, car une boîte nous attends pour le dernier ravitaillement. La douche fera le plus grand bien!

    Belle rencontre avec une salamandre rouge

    29 juillet j. 12 Rivière-au-Renard aux Crêtes I 21 km

    Aujourd’hui c’est un grand jour, la dernière étape : Forillon. Nous partirons de la 197 du Camping des Applaches. Comme prévu le sentier est d’une qualité supérieure, presque du tapis et le rythme est excellent malgré les montées à répétition, à notre arrivée aux Crêtes I nous avons eu la mauvaise surprise de voir que le ruisseau est à sec, une première arrière pays. Dans ma gourde il me reste un petit 500 ml tout juste pour me faire à souper et rien de plus, pas de lavage et nous devrons se brosser les dents avec un petit fond d’eau restant. La nuit sera sèche et un p’tit peu longue, moi qui a besoin d’eau en grande quantité industrielle…surtout lors d’expé.

    Belle petite perdrix

    30 juillet j. 13 Les Crêtes I à Cap Bon Ami 15 km

    La dernière vraie journée de rando, à 6 heures nous étions déjà partis sans déjeuner, maintenant il faut trouver de l’eau pour pouvoir manger. Pendant 4 km pas d’eau, les ruisseaux plus secs les uns que les autres. Après une heure de marche enfin de l’eau pour satisfaire notre organisme déshydraté. Après un bon déjeuner sur les Crêtes avec en prime une vue saisissante sur le Rocher Percé. Maintenant nous mettons le cap sur le Mont St-Alban qui offre une vue sur le Cap Gaspé, Cap-des-Rosiers à l’est et à l’ouest le rocher Percé. Nous sommes arrivée au Camping de Cap Bon Ami vers 11h30 pour un dernier escale avant la récompense ultime : Cap Gaspé. En après-midi j’ai croisé Estelle et Jean-Luc deux marcheurs qui ont fait une partie du SIA. Nous avons passé la soirée en leur compagnie et deux autres voyageurs; Vincent et Samuel. Belle soirée à se raconter nos histoires d’aventures e se bidonner un peu. Demain, c’est le sprint final 9 km avant d’atteindre le but ultime : CAP GASPÉ!!!

    Cap Gaspé est à notre portée…demain!!!

    31 juillet j. 14 Cap Bon Ami à Cap Gaspé 9km

    Aujourd’hui il n’y a pas de presse 9km pour mettre fin à ces 650 km à travers cette Gaspésie sauvage et belle à la fois. Ce matin je marche le cœur léger, avec une certaine fierté et en même temps déjà nostalgique, le décor sous mes yeux y est fabuleux et je marche à travers le patrimoine de Forillon (le quai de Grande Grave, la maison Blanchette, le magasin Hyman, le cimetière etc…) et la vie est belle en Gaspésie. Je ne sens plus mes ampoules ni mon sac, on dirait que l’excitation prend le dessus sur les petits bobos. Pendant notre dernier km nous avons vu notre premier ours qui traversait le sentier sans se soucier des autres et un porc épic qui nous attendait au Cap Gaspé . Rendu sur le Cap Gaspé je n’ai pas réaliser que c’était la fin, il faudra bien que je décante tout ça les prochains jours . Quelques photos et déjà nous repartons vers le stationnement pour enfin relaxer en famille!!!

    Cap Gaspé et sa bécosse…on y arrive

    Il nous attendait

     Nous y voilà… Mission Accomplie!!!

    Je tiens à féliciter Maryse et Michel Brunet ainsi que Gaetan Létourneau pour avoir réussi leur expédition de 225 km du Mont Jacques-Cartier à Rivière-au-Renard. Bravo Groupe!!!


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