Cette semaine Diane Gendron du Peuple Côte-Sud parle de notre ascension du Kilimandjaro, excellent article!
Cette semaine Diane Gendron du Peuple Côte-Sud parle de notre ascension du Kilimandjaro, excellent article!
Le 14 avril dernier c’était la soirée de reconnaissance de l’Appalachian Mountain Club (AMC) à l’auditorium de la Cooperative Middle School in Stratham, près de Exeter. Une foule record s’était donnée rendez-vous pour célébrer la marche dans le nord-est des États-Unis. Plus de 7 personnes de plus de 70 ans ont complétées la ronde des 48 et la plus jeune…7 ans!!! Fait remarquable, plusieurs familles sont montées sur les planches pour recevoir leurs certificats. De notre côté, Marc et moi avons reçu le certificat des 48 sommets du New Hampshire.
une soirée mémorable
Le tout a débuté avec un souper pizza à la cafétéria où les gens discutaient de rando. À ma plus grande surprise nous étions que deux du Canada qui étaient présents. Pour ma part cette rencontre était incontournable, cela m’a donné le petit coup de pied pour continuer notre quête des 111 sommets du nord-est. On a même honoré les chiens qui ont réalisé l’exploit en compagnie de leurs maîtres.
les canins ont eu leur moment de gloire…
Depuis 6 ans les membres de l’AMC ont versés plus de 50 000$ pour l’entretien des sentiers. Un organisme professionnel qui a le soucis de la nature et de la montagne.
C’était ma première visite à Exeter et pendant cette soirée j’ai eu une pensée spéciale pour grand-père Gérard Morin qui a travaillé plus de 30 ans à la briquade de cette ville.
2 4000 footers heureux, les deux seuls canadiens présents.
Hé! les assoiffés d’aventures!!! placés à votre agenda d’avril les conférences de Louis Rousseau et de Véronique Denys.
Louis Rousseau présentera sa conférence: Un 8000m c’est bien, mais deux c’est mieux! L’entretien nous transportera à l’été 2011 pendant son expédition sur le Gasherbrum 1 et 2 au Pakistan. Deux pics à plus de 8 000 m. situés au coeur de l’Himalaya. Le coût est de 5$. Il visitera les villes de Trois-Rivières (12 avril, Saint-Hyacinthe (19 avril), Montréal (23 avril), Québec (26 avril) et Sherbrooke (1 mai). Un rendez-vous à ne pas manquer!
Quant à Véronique Denys, elle y présentera son épopée des 7 sommets des 7 continents et voir en images l’ascension de l’Everest. Une seule date: le 24 avril à l’auditorium du Collège François-Xavier Garneau à Québec dès 19h00. coût: 5$. Confirmez svp votre présence par email à: veroniquedenys@hotmail.com. Une conférence incontournable à Québec…
Cette année j’ai construit une patinoire extérieure derrière la maison. Ce fut pas une mince tâche; poser les bandes, le système d’éclairage, une polythène, arroser, puis encore et encore jusqu’à la bonne épaisseur et enfin la pelleter après les tempêtes de neige… c’est un travail de longue haleine qui demande de la patience et de la disponibilité. Je crois que le ratio travail/patin est de 5/1. Mais, l’important ce sont les enfants et aussi les grands qui s’amusent. Malgré un hiver relativement doux, je peux conclure que l’an prochain l’expérience sera répétée. En espérant une meilleure saison!
Voici un petit article paru la semaine dernière dans le quotidien Le Soleil sur le futur des patinoires extérieures, rien de surprenant!!!
Voici Jasmin et Vincent
Samedi nous sommes allés faire de la raquette (je sais…en botte aussi ça marche!!!) à Stoneham, à la station touristique. Le plaisir dans tout cela? Marcher à noirceur dans les bois sous une température parfaite. Un petit 4km (facile) de pur plaisir organisé par Eco Aventure Monde, une compagnie de Québec. En plus, aux trois quarts du trajet une dégustation de porto et de chocolat nous attendait agrémenté d’un feu. Ce fut une expérience très plaisante et conviviale d’environ deux heures où tous et chacun avance à son rythme en suivant les petites balises lumineuses placées sur le long du sentier où l’on entendait la nature festoyer le printemps, une excursion que je recommande à tous les amateurs de plein air et tout ceux qui aiment sortir des samedis soir monotones.
Chantal, Marc, Harold et Diane autour du feu
Étant un peu déconnecté de la randonnée depuis quelque temps et de mon blogue… voici le film de Simon Bourk: Une longue marche. Très, très longue randonnée de plus de 5 000 km de Cap Gaspé jusqu’en Floride de juin 2009 à juillet 2010. Un film d’émotions, de simplicité et d’images à faire rêver. Bon visionnement!
Le 3 août prochain nous partons vers une aventure exotique, qui est l’ascension du toit de l’Afrique. Voici quelques informations sur ce sommet tant convoité:
Le Kilimandjaro ou Kilimanjaro est une montagne située au nord-est de la Tanzanie et composée de trois volcans éteints : le Shira à l’ouest, culminant à 3 962 mètres d’altitude, le Mawenzi à l’est, s’élevant à 5 149 mètres d’altitude, et le Kibo, le plus récent géologiquement, situé entre les deux autres et dont le pic Uhuru à 5 891,8 mètres d’altitude constitue le point culminant de l’Afrique. Outre cette caractéristique, le Kilimandjaro est connu pour sa calotte glaciaire sommitale en phase de retrait accéléré depuis le début du XXe siècle et qui devrait disparaître totalement d’ici 2020 à 2050. La baisse des précipitations neigeuses qui en est responsable est souvent attribuée au réchauffement climatique mais la déforestation est également un facteur majeur. Ainsi, malgré la création du parc national en 1973 et alors même qu’elle joue un rôle essentiel dans la régulation bioclimatique du cycle de l’eau, la ceinture forestière continue à se resserrer. En effet, la montagne est notamment le berceau des pasteurs masaï au nord et à l’ouest qui ont besoin de prairies d’altitude pour faire paître leurs troupeaux et des cultivateurs wachagga au sud et à l’est qui cultivent des parcelles toujours plus étendues sur les piémonts, malgré une prise de conscience depuis le début du XXIe siècle.
Après la surprise engendrée dans le milieu scientifique avec sa découverte contemporaine par Johannes Rebmann en 1848, le Kilimandjaro a éveillé l’intérêt des explorateurs comme Hans Meyer et Ludwig Purtscheller qui parviennent au sommet en 1889 accompagnés de leur guide Yohanas Kinyala Lauwo. Par la suite, il a constitué une terre d’évangélisation que se sont disputée catholiques et protestants. Enfin, après plusieurs années de colonisation allemande puis britannique, il a vu l’émergence d’une élite chagga qui a été un pilier dans la naissance d’une identité nationale avec comme point d’orgue l’indépendance du Tanganyika en 1961.
Depuis, le Kilimandjaro est devenu une montagne emblématique, évoquée ou représentée dans les arts et symbolisée sur de nombreux produits à vocation commerciale. Elle est très prisée par les milliers de randonneurs qui réalisent son ascension tout en profitant de la grande diversité de sa faune et de sa flore.
Voici l’itinéraire de notre voyage:
Jours 1 et 2
Vol jusqu’à Arusha en Tanzanie.
Jour 3
Visite du village de Wa-Arusha.
Jours 4 à 7 –
Ascension du Mont Meru (4563m).
Jours 8 à 14
Ascension du Kilimandjaro (face nord), le plus haut sommet de l’Afrique (5895m).
Jour 14
Transfert à Arusha.
Jours 15 à 19
Safari de 4 jours et demi. (Serengeti, Ngorongoro, Lac Manyara)
Jours 19 à 20
Retour en après-midi à Arusha pour un départ vers Amsterdam en soirée et retour à Montréal.
C’est avec effervescence, confiance et motivation que nous sommes allés faire de la randonnée dans les White Mountains. Un seul objectif en tête: terminer les 4000 footers du New Hampshire. Vendredi en arrivant du Québec nous nous sommes attaqués au Tecumseh, le 48e et dernier sommet de la liste avec ses 4003 pieds (1220 m.), une roche en moins sur le sommet et je crois qu’il passerait pas comme 4000!!! C’est avec un 7 km de montée assez facile par le centre de ski Waterville Valley Ski resort. À la base c’était la cohue: un jamboree de scouts. Nous avons fait le en près de 3 heures par la Tecumseh trail. Un sentier qui monte toujours sans grande difficulté. En haut, une vue partielle, nous pouvons apercevoir les monts Osceola. Cela a pu nous donner l’occasion de se faire la jambe pour le lendemain matin.
Le lendemain matin, 4h30 sur le piton, un dure et longue journée nous attends, mais il fait beau, c’est au tour du mont Owl’s Head. Un 30 km qui commence dans un chemin forestier assez facile pour ensuite prendre la Lincoln Brook Trail qui traverse quelques petits ruisseaux sur un terrain assez plat. C’est long, mais facile et le moral est très bon et contrairement à ce que je croyais le sentier est achalandé. Nous avons rencontré des gens qui veulent devenir 4000 footers, nous c’est dans 48 heurs la consécration, et c’est ça qui nous donne de l’adrénaline. Après un 5 heures d’approche, il nous reste le dernier mile, une montée très abrupte qui compense les heures de facilitées. Pour se rendre à la cime (1227m.) c’est un véritable labyrinthe, après l’heure de la traditionnelle sandwich nous avons pas traîné car la vue y est nulle. Le retour s’est fait tout en douceur avec le sentiment que la corvée du week end était chose du passé, 10 heures de marche, de sueur et aussi de plaisirs ont agrémentés cette aventure automnale. Maintenant, il n’en reste que 3!!!
Marc sur la Lincoln Brook Trail en direction du Owl’s Head
En ce dimanche superbe, les Hancoks sont au menu, le north et ensuite le south. La pression tombée du Owl’s Head maintenent on s’amuse et on prend ça cool. Beaucoup de randonneurs s’étaient donné rendez-vous dans ce coin idyllique du New Hampshire. À ma grande surprise!!! plusieurs Québécois (5-6) avec qui nous avons pu échanger sur le plein air et la vie… Nous avons emprunté la Hancock Notch trail sur environ 2 miles pour ensuite marché 0,7 mile sur la Cedar brook trail et la montée a commencée à se faire sentir sur la Hancock loop trail. C’est à ce moment précis que la sueur sur mon front est apparue de façon permanente et que mon cœur a montré signe de vie!!!! Au premier sommet (1347m.) la vue y est surprenant et même extraordinaire. Les geais gris font leur spectacle et l’humeur est à la détente. À chaque pas, on se rapproche de l’ultime but et cela nous motive à pousser la machine un peu plus… Rendu au South Hancock (1336m.) la vue est moins spectaculaire que le précédent mais le lunch y est très apprécié. Le retour fut une formalité, après cette journée de 16 km nous avons saisi sur ce qui nous restais à faire pour enfin terminer cette tournée des White Mountains. L’atmosphère est relax en cette soirée étoilée au Country Bumpkins, on a hâte au Carrigain!!!
10 octobre 2011, Le Carrigain est dans la mire, tous est unanime pour dire que l’on a choisi une belle dernière, le 13e de l’état américain avec ses 4 700 pieds. J’ai bien hâte d’en témoigner de mes yeux. On est parti le cœur léger, l’esprit en paix et un sac rempli de conviction. Sur la Signal Ridge Trail, on est à 16 km d’un rêve de randonneur. Le soleil nous accompagne pour cette dernière boucle et le ciel en est ravi. Mais la montagne ne se laisse pas intimidée par notre présence, elle nous réserve une montée assez ardue de 3 miles. Rendu sur le dernier plateau on entrevoit la grande tour du garde feu du sommet et le vent s’acharne en cette journée grandiose. Rendu sur le sommet c’est la fête, Champagne et pancarte, prises de photos devant le célèbre drapeau des États-Unis qui nous attendait au sommet. C’est la première fois que je vois cela!!! On dirait que c’est arrangé avec le gars des vues… je peux affirmer que c’est un beau hasard. En bas de la tour entrain de déguster notre champagne, une américaine du Maryland nous parle et elle termine demain sa tournée des 48, c’est la 2e de la fin de semaine qui termine!!! Quel hasard! Toujours fébrile, il est temps de revenir à la réalité et de redescendre cette magnifique montagne qu’est le Carrigain.
Nous sommes 4000 footer sur le Carrigain
La semaine passé nous somme allé visiter le parc des chutes d’Armagh. Nous l’avions déjà visité en hiver 2008, une autre perspective de ce parc où la maintenant la cycloroute de Bellechasse débute vers St-Henri. Une belle randonnée en famille. Voici quelques photos de cette sortie plein air.
La Chute d’Armagh
Dans le tunnel
Au pied de la chute
Les boys dans le tunnel
Carte des sentiers