Le Passaconaway, le Whiteface, les Tripyramids et le Moosilauke

C’est la fin de semaine de l’Action de Grâces que Marc et moi nous nous sommes rendus dans le New Hampshire pour continuer notre quête de la 4000 footers. Après une semaine excécrable au Québec. Nous pensions bien que la balance pencherait de notre bord. Mais les nuages stationnaires étaient accrochés aux montagnes tout au long des parcours de la Sandwich Range dans le Franconia Notch State Park, près de Lincoln. Notre camp de base était situé au Lafayette Campground.

La première journée nous avions comme mandat de se rendre au sommet du mont Passaconaway et du Mont Whiteface , classé au 42e et 45e rang. C’est par la Olivierian Brook Trail que nous sommes partis pour ensuite prendre la Passaconaway Cutoff et enfin la Square Ledge Trail. Une montée de 2 heures et demie. Dans les sentiers il faut être extrêmement prudent car les embranchements sont à faire attention, pire qu’un centre-ville! Après un bon dîner sur le Passaconaway (4043 pieds)  il fallait le redescendre pour mieux remonter le Whiteface en sillonnant la Rollins trail. Un autre 2 heures de up and down. Où la vue était toujours terne et sana exclamation à part que le froid qui nous rappelait que la montagne ne se laisse pas apprivoiser en claquant des doigts. C’est après un 4 heures de descente à ne plus finir que nous sommes revenus au stationnement après un 25 km dans le corps. Nous qui disaient avant de partir c’est juste le 42e et 45e, ça va être relax!!! Mais il ne faut jamais prendre rien pour acquis surtout pour une première de l’année.

La seconde journée a commencé les pieds dans la flotte encore après une nuit ou la pluie n’a pas cessée un seul instant de se faire entendre sur la tente. Nous avons la commande de se rendre vers les Tripyramid, le North et le Middle, comme leurs noms l’indiquent si bien ce sont 3 montagnes en forme de pyramide. Une montée par la Pine Bend Brook Trail, un sentier qui commence de façon très relax et plus que le sommet arrive la montée y est éprouvante et le froid se fait sentir de façon agressive surtout rendu au sommet du North Tripyramid à plus de 4180 pieds, le 32e pic du NH et la tête dans les nuages. Pour se rendre à la seconde étape de la journée, il a fallu faire un petit kilomètre sur la Mount Tripyramid Trail. Le Middle est le 35e sur la liste des 48 footers à plus de 4140 pieds, la vue est toujours moche mais quand même fier d’avoir réalisé ce 15 km dans des conditions pas évidente.

Sur le Middle Tripyramid

Marc dans la descente

Pour notre dernière journée c’était pour arpenter le 10e sommet : le Mont Moosilauke avec ses 4802 pieds, un sommet de toundra comme nous les aimons. La montée par la Beaver Brook Trail, une pente très raide en partant en suivant de nombreuses cascades, superbe comme paysage mais combien difficile après 2 œufs saucisses!!! La glace dans le sentier s’est mise de la partie, très glissant, il faut être vigilent. Avec l’altitude le froid commençait à se manifester et les arbres à rapetisser rendu sur le sommet le vent était très fort et le thermomètre devait osciller autour du point de congélation. Une expérience intense même si l’horizon était absent. Après un bref moment, deux, trois photos et c’est le temps de redescendre vers la voiture une bonne ride 15 km avant de revenir au Québec. De plus à ce moment le soleil c’est montré le bout du nez trop tard mais juste à temps pour nous dire aurevoir!!!

Marc sur le Moosilauke

 


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Photo de la semaine: Georges le crapaud!

Sujet: crapaud

Anecdote: Rencontré lors de l’ascension du mont North Tripyramid dans le New Hampshire

Date: 23 mai 2011


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Photo de la semaine: Sur le SIA-Québec

Sujet: Phare de Pointe-à-la-Renommée

Anecdote: Nous avons croisé ce beau havre de paix sur le SIA-Québec. C’est à voir!!!

Date: 27 juillet 2010


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Palmarès des municipalités plein air 2011: St-Philémon sur le podium

Voici un résumé de l’article paru dans le Géo Plein Air du mois de juin 2011. Saint-Philémon, un village à quelque kilomètres de chez-moi mérite grandement à être connu. Une belle visibilité et une grande réussite pour ce beau coin du Québec.

Palmarès des municipalités plein air 2011: les résultats

#3 Saint-Philémon
1630 votes

Saint-Philémon le pays du Massif -du-Sud, joyau méconnu du ski de montagne au Québec. Plus de 75 000 visiteurs annuellement qui viennent profiter du massif du Sud. Même la Presse, l’an dernier l’avait propulsé au top 10 sur la planète des meilleurs endroit  où faire du ski. dans les contreforts des Appalaches qui se caractérisent par les montagnes et les vallées, un environnement exceptionnel qui a d’énormes possibilités pour la pratique du plein air. Le Massif du Sud c’est aussi le parc régional du Massif-du-Sud, donc très tranquille, qui possède 120 km de sentiers pédestres, ce qui fait qu’on se croise rarement ici! Nous laissons les sentiers les plus naturels possible, à l’état sauvage. En plus, les chiens sont admis dans le parc en raison du peu d’achalandage.

Depuis des années,  il y a un gros travaille de fait pour que la région devienne une destination plein air. À peine quelques kilomètres le sépare du parc régional des Appalaches, dans un effort commun les deux parcs proposent un immense réseau de sentiers pour la randonnée, la raquette ou le vélo de montagne. De belles rivières canotables ainsi que 15 refuges, dont 9 sont accessibles l’hiver.
Situé à 100 km de la ville de Québec, avec le massif (du Sud) le plus montagneux de la région qui a un enneigement exceptionnel: 914 cm de neige en 2008! Saint-Philémon est encore très jeune sur le plan touristique, mais le massif fait l’objet d’un développement important avec un projet immobilier, condos et chalets, en construction. Ça a pris du temps avant que cette petite municipalité puisse bénéficier d’égouts et d’aqueducs capables de répondre à la demande, c’est chose faite.
Le projet de parc éolien qui doit être installé sur 70 km de crêtes, au sommet du massif, en est la preuve; quelque 75 éoliennes hautes d’environ 50 m vont défigurer le massif autant pour les randonneurs que pour ceux qui le verront d’aussi loin que le mont Sainte-Anne! Ce parc est un projet franco-britannique et ne rapportera que l’équivalent de 89 $ par année par contribuable aux citoyens de la MRC. Il faut comprendre que ces sommets de plus de 800 m abritent des sapinières à oxalide qui aident à purifier l’eau des montagnes qui alimente la région et abritent la grive de Bicknell, une espèce menacée. La vocation écotouristique du Massif-du-Sud rapporte bien plus à la région qu’un parc éolien qui va faire fuir les randonneurs et ceux qui veulent acheter un chalet dans le coin et y passer leur retraite!
En contre partie, Alain Chabot Président du RésEAU des montagnes propose que soit créée une réserve de biodiversité sur les sommets de 600 m et plus, ce qui représente environ 60 km2, et dans le reste du parc actuel, faire de la foresterie écosystémique et installer un parc éolien communautaire dont les bénéfices reviendraient à la communauté. On peut bien organiser des audiences publiques, mais ce ne sont que des recommandations faites au gouvernement et rien ne l’oblige à les respecter! À la fin de mars, une pétition de 3000 signatures a été déposée à l’Assemblée nationale, réclamant la protection du territoire.


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Le Mont Nicol-Albert à la rescousse du Mont à Liguori ou l’art de briser la nature

Le Nicol-Albert et la route 1

Quand j’ai lu hier dans le Soleil que le Mont à Liguori n’avait pas été retenu pour la descente masculine des Jeux olympiques de Québec de 2022. Du même coup le Mont Nicol-Albert était toujours dans la mire des hautes instances du comité organisateur. Je peux vous dire j’ai sursauté de ma chaise, moi qui croyais que cette idée excentrique était morte dans l’œuf.

Le Mont Nicol-Albert est un monolithe imposant en Gaspésie avec ses 884 m située dans la réserve faunique de Matane, à 40 km au sud de Cap-Chat, en Haute-Gaspésie. Ce joyau de la nature gaspésienne, avec ses cascades d’eau le long du sentier International des Appalaches. Ceux qui me connaissent savent combien le sport me tient à cœur et les Olympiques me font toujours vibrer. Mais là, je crois bien que l’on exagère quelque peu, briser une des rares belles montagnes ou collines (au choix) pour s’en servir que quelques jours lors de la descente de ski alpin.

Pour avoir traverser le SIA-Québec et même coucher au Petit Sault, camping sauvage situé au pied du Nicol-Albert avec sa petite rivière cristalline et sa famille de castor qui y habite, je crois que cette idée est complètement farfelue. Certainement, ce projet ne pourra vivre bien longtemps après les jeux étant donné que ce site en milieu sauvage est très difficile d’accès en été, imaginez-vous en hiver… L’idée d’amener les athlètes en motoneige ou autres véhicules à tractions est un peu exagéré. Si on a de la misère à amener les compétiteurs à la montagne, est-ce que l’épreuve aurait lieu sans spectateurs? La montagne ne pourrait être rentable à long terme. Qui irait skier en Gaspésie dans un secteur si éloigné? Cela serait très onéreux pour les utilisateurs, ce qui amènerait un déficit certain. En plus, la Sépaq est en face avec son Auberge en montagne Chic-Chocs.

Il faudrait des infrastructures, l’installation d’un télésiège quadruple sur une distance de 2650 m serait requise, tout comme un système d’enneigement artificiel. En plus de rehausser le départ de 25 mètres pour ajouter au 800 mètres de dénivellation naturelle existante. Des millions de dollars pour une seule épreuve sans compter le reste à Québec. Je crois sincèrement que la Gaspésie attire beaucoup plus pour son côté nature et qu’à long terme cela sera beaucoup plus payant pour cette région qu’un simple happening sportif de quelques heures.

Le comité organisateur devrait plutôt se tourner vers un partenariat avec Lake Placid qui nous offre la chance de s’associer à eux pour  présenter des jeux que l’on veut depuis toujours. Ce serait unique dans l’histoire de les vivre dans deux pays conjointement… et en prime de vraies montagnes. Je peux vous affirmer que nos collines québécoises je les aiment énormément, je ne veux pas les perdre.

Le Petit Sault au pied de la montagne


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Destination Cap Gaspé: Reportage photos

Reportage photos sur notre randonnée de 650 km de Matapédia à Cap Gaspé sur le SIA Québec en Gaspésie.


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Destination Cap Gaspé

Sac au dos dans le SIA Québec, voici nos impressions sur le  Mont Saint-Pierre


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Au Mont Washington et au Parc de la Gaspésie…vive l’hiver

Voici à ce que ressemblait le mont Washington ce matin…

et le parc de la Gaspésie…

Sources: The Mount Washington Observatory, Parc National de la Gaspésie

 
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Raid des Appalaches 2010: Vive les côtes

En cette 11e édition du Raid des Appalaches les côte furent à l’honneur, chaque participant en a eu pour son argent, croyez-moi!!! Cette année au programme: 7 km de kayak, 37 km de vélo et 10 km de course. Nous sommes partis du Lac frontière pour terminer au Appalaches Lodge Spa, pour un grand total de 54 km. en kayak nous avons traversé le Lac Frontière et une partie de la rivière Noire. Le vélo s’est déroulé de Sainte-Lucie à Saint-Fabien où les dénivellés se sont succédés et ont achevés quelques participants. La course nous a fait suer dans la Grande Coulée, une montagne de 853 mètres d’altitude avec en prime une section de corde.

Le soleil était au rendez-vous et le goût du dépassement aussi. J’ai donc terminé avec un temps de 5h01 et une 7e position.

 

Voici quelques photos de l’événement:

Une belle côte à l’avant…

Un groupe gonflé à bloc…


À mon arrivée après 54 km


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SIA Québec: Destination Cap Gaspé

18 juillet j. 1 Mont Jacques-Cartier au Cabouron 13,7 km

Départ du Jacques-Cartier pour ce périple de 255,1 km le moral est chargé à bloc, nous sommes très enthousiasme et on veut se rendre à Cap Gaspé. Dans une forêt mixte le soleil est de la partie et le sentier est entretenue de façon impeccable. Au km 8 il a fallu faire une réserve d’eau de 4 litres chacun car au Cabouron la source d’eau est intermittente, donc le risque d’avoir de l’eau est s’amenuise avec les rare précipitation du mois de juillet. Avec tout ce liquide (pas de bière) le poids de mon sac dépasse les 40 livres…Je peux vous affirmer que les 5 derniers km furent plus difficiles avec en prime un festival…celui des moustiques. Le Cabouron est un refuge propre et tranquille. Tout ce liquide transporté fut inutile, et oui la source était au rendez-vous d’une clarté et d’une fraîcheur incomparable. Ce soir au menu spaghetti à la viande et gâteau au chocolat.

Vue du Cabouron

19 juillet j.2 Cabouron au Mont Saint-Pierre 21 km

Après une nuit mouvementée dans les murs du refuge (autoroute de souris) 5h00 on se lève pour marcher le matin afin d’éviter la chaleur écrasante, un départ canon sur un sentier de VTTavec un soleil de plomb. Beaucoup de mamans perdrix et leurs petits sur le sentier, nous avons croisé le premier randonneur hors parc depuis le début!!!Les 6-7 derniers km nous avons descendu pour atteindre le camping du municipal de Mont Saint-Pierre à 12h00, ça commence à sentir la mer….En PM nous avons vaché pour se remettre de nos 2 premières journées. Surtout que les premiers 2 premiers jours sont toujours plus difficiles, plus l’expédition avance plus je deviens fort.

Première vue du Fleuve de la vallée, Mont Saint-Pierre

20 juillet j. 3 Mont Saint-Pierre à l’Anse Pleureuse 17 km

Ce matin c’est la grâce matinée, lever à 7h00 car les 17 km qui nous attendent seront assez faciles (sauf la montée du mont Saint-Pierre). En avant midi nous avons enfin atteint la MER, nous en rêvions depuis un bout, j’en avais un peu marre de voir une épinette, un sapin, un boulot, une épinette, un sapin, un boulot…Par la suit nous avons emprunté la 132 jusqu’au pied du Mont-Saint-Pierre qui nous attendait avec une heure de montée soutenue mais la vue sur le village et la mer en valait vraiment la souffrance. Après quelques photos on a mis le cap sur Mont-Louis dans un sentier de VTT avec en prime une descente pas aux enfer mais à la mer…Après un bon dîner nous avons emprunté une trail qui passait au-dessus de la 132 qui nous amenait à l’Anse Pleureuse. Nous avons traversé le village pour atteindre le camping du village qui était très très rustique, je crois que l’Afrique est mieux équipé en tout cas les installations du SIA le sont. Pas de toilette, pas de douche…Un drôle de type qui en était le propriétaire. Je me demandais pourquoi le village portait ce nom, j’ai vite compris : Cela donne le goût de pleurer. Mais la vue sur la mer était superbe sans compter le coucher de soleil.

Vue imprenable du Mont Saint-Pierre

21 juillet j. 4 Anse Pleureuse à Manche d’Épée 21 km

Levé à 5h00 pour pouvoir marcher en matinée, pour partir, un 8 km sur la 132 entre cap et mer jusqu’à Gros Morne où nous avons pris une pause à l’épicerie du village. Des gens très sympathiques et plusieurs se bercent sur leur galerie à 9h00, ouin les journées doivent être longues dans la haute Gaspésie. Mes pieds commencent à me faire souffrir surtout sous la malléole gauche et en prime une belle ampoule, je crois bien que marcher sur l’asphalte sera pénible pour nos pauvres petit pieds. Après avoir appliquer du Tiger Balm et strappé le tout et la douleur s’est dissipée dans les bois en direction de Manche d’Épée. Rendu à la halte routière de Manche d’Épée nous avons constaté qu’il y avait un lean-to de construit, depuis peu de temps sur le bord de la grève avec en prime une porte patio. Après avoir pris ça cool pendant l’après midi sur le bord de la grève, la nuit s’annonce reposante au son des vagues.

Un lean-to sur la grève, ça vaut un hôtel 5 étoiles

22 juillet j.5 Manche d’Épée au Grand Sault 24 km

Partant du bord de la mer pour l’Arrière pays en direction de Rivière Madeleine le premier 3 km est en montée pour se rendre compte que nous avons reculé par rapport à notre point de départ mais la vue y est magnifique sur le village d’Épée. Par la suite la randonnée nous a donnée du fil à retordre, le sentier bien mal en point : des centaines arbres couchés dans le sentier nous ont donnés bien des sueurs. Sorti à Madeleine pour une pause bien méritée l’après-midi chaude en montée est à la fois facile mais très longue sur une route forestière. Le lean-to est située près d’un point d’eau très faible et la nuit des petites souris curieuses se promènent sur le plancher.

Il y en a qui ont rebaptisé le SIA

23 juillet j.6 Grand-Sault à Grande Vallée 19 km

Aujourd’hui nous mettons le cap vers Grande Vallée pour une nuit au motel, donc la motivation est au maximum. Le premier 9 km continu sur le chemin forestier facile pour ensuite embarquer sur une 132 sous un soleil de plomb que j’appréhende d’un mauvais œil. La côte pour se rendre au village relais sera ardue mais la vue sur le village à halte est imprenable. Après ces kilomètres à avaler de l’asphalte c’est le festival de l’ampoule sous mes pieds, un total de 5 me font souffrir de plus en plus. Maintenant c’est le temps de se relaxer, de guérir les petits bobos, se ravitailler, se changer ses vêtements et se gâter un peu en allant au resto. Le motel est bien apprécié.

Le village relais de Grande-Vallée

24 juillet j.7 Grande Vallée aux Cascades en passant par les Terrasses 30 km

Partis à 7h00 de Grande Vallée nous sommes allés déjeuner à la marée haute à l’extrémité est du village pour ensuite emprunter le sentier sur le bord de la mer sur les galets pendant 8 km jusqu’à Petite Vallée. Ensuite direction franc sud vers les Terrasses en passant par la Pourvoirie Beauséjour. La montées est costaude par section surtout celle des cordes qui ne finie plus. Arrivé au lean-to des Terrasses nous constatons que ce dernier a été écrasé par la neige. Maintenant 18 km que nous marchons en prenant le temps de vivre au rythme de la nature (lentement), il est 15h30 et nous décidons de faire la journée du lendemain soit 12 km pour aller coucher aux Cascades. Mes pieds me font souffrir comme jamais, les 5 ampoules rendre le parcours ardu. Après 11 heures de marche nous arrivons à destination…2 jours pour le prix d’un. C’est un bon deal!

La pourvoirie Beauséjour, un lac sur le bord du Fleuve

25 juillet j. 8 Refuge Cascades Repos

Il pleut à boire debout notre journées est faite de la veille, donc petit repos pour soigner les petites douleurs.

26 juillet j.9 Les Cascades à la Chute 25 km

Aujourd’hui un 24 km en passant vers St-Yvon où il nous reste 100 km avant la destination finale de ce bout du monde; Cap Gaspé. Ensuite nous avons rejoint l’Anse à l’Étang par la grève dans panorama de rêve pour ensuite retourner sur l’enfer de l’Asphalte pour ensuite retourner dans le bois vers le camping de la chute Jalbert nous sommes rentrées vers 15h00. Une journée sans histoire pas trop dure…

Saint-Yvon, un petit 100 km à faire

27 juillet j.10 La Chute aux Carrières 21 km

Toujours dans le bois à compter les arbres en direction de Pointe à la Renommée endroit où le phare voyageur est érigé. Le sentier est un peu vaseux mais on s’en sort assez bien. Après une pause au phare nous avons emprunté le bord de l’eau jusqu’à l’Anse à Valleau. Le vent est bon et très rafraîchissant, un bon samaritain nous donné un lift à l’épicerie de St-Maurice à quelques 15 km de l’Anse-à-Valleau pour y faire quelques provisions. Cela a fait un bien énorme pour le moral. Dans une trail assez difficile et mal entretenue cela ralentie la cadence et brime un peu l’enthousiasme, parce que la randonnée c’est aussi très psychologique…la source est très froide et bonne elle vient directement du sous-sol.

Pointe-à-la-Renommée, le phare voyageur

28 juillet j.11 Des Carrières à Rivière-au-Renard 20 km

Départ à 6h00 vers Rivière-au-Renard, le sentier est difficile et très sauvage, les pieds me font toujours mal mais la douleur est de moins en moins intense avec le temps il ne faut pas lâcher d’entretenir les ampoules à tous les soirs avec patience. On s’est égaré à deux reprises pourquoi? J’en ai aucune idée parce que le sentier n’a pas été nettoyé depuis un méchant boutte et aussi le facteur fatigue se fait sentir et la hâte d’arriver à Cap Gaspé dans quelques jours.. Malgré tout nous sommes sortis sain et sauf de cette journée de souffrance, je suis une personne qui adore souffrir et aujourd’hui j’ai été gâté à souhait. On sait qu’après cela c’est le Parc National de Forillon, et qui dit parc, dit sentier impeccable, une autoroute quoi!!! Arrivé à la 197 à Rivière-au-Renard, un bon monsieur comme tous les Gaspésiens rencontrer sur notre route, très serviable et sympathique. Il nous amènera vers la ville plus précisément au Caribou, un beau motel avec resto et parbus, car une boîte nous attends pour le dernier ravitaillement. La douche fera le plus grand bien!

Belle rencontre avec une salamandre rouge

29 juillet j. 12 Rivière-au-Renard aux Crêtes I 21 km

Aujourd’hui c’est un grand jour, la dernière étape : Forillon. Nous partirons de la 197 du Camping des Applaches. Comme prévu le sentier est d’une qualité supérieure, presque du tapis et le rythme est excellent malgré les montées à répétition, à notre arrivée aux Crêtes I nous avons eu la mauvaise surprise de voir que le ruisseau est à sec, une première arrière pays. Dans ma gourde il me reste un petit 500 ml tout juste pour me faire à souper et rien de plus, pas de lavage et nous devrons se brosser les dents avec un petit fond d’eau restant. La nuit sera sèche et un p’tit peu longue, moi qui a besoin d’eau en grande quantité industrielle…surtout lors d’expé.

Belle petite perdrix

30 juillet j. 13 Les Crêtes I à Cap Bon Ami 15 km

La dernière vraie journée de rando, à 6 heures nous étions déjà partis sans déjeuner, maintenant il faut trouver de l’eau pour pouvoir manger. Pendant 4 km pas d’eau, les ruisseaux plus secs les uns que les autres. Après une heure de marche enfin de l’eau pour satisfaire notre organisme déshydraté. Après un bon déjeuner sur les Crêtes avec en prime une vue saisissante sur le Rocher Percé. Maintenant nous mettons le cap sur le Mont St-Alban qui offre une vue sur le Cap Gaspé, Cap-des-Rosiers à l’est et à l’ouest le rocher Percé. Nous sommes arrivée au Camping de Cap Bon Ami vers 11h30 pour un dernier escale avant la récompense ultime : Cap Gaspé. En après-midi j’ai croisé Estelle et Jean-Luc deux marcheurs qui ont fait une partie du SIA. Nous avons passé la soirée en leur compagnie et deux autres voyageurs; Vincent et Samuel. Belle soirée à se raconter nos histoires d’aventures e se bidonner un peu. Demain, c’est le sprint final 9 km avant d’atteindre le but ultime : CAP GASPÉ!!!

Cap Gaspé est à notre portée…demain!!!

31 juillet j. 14 Cap Bon Ami à Cap Gaspé 9km

Aujourd’hui il n’y a pas de presse 9km pour mettre fin à ces 650 km à travers cette Gaspésie sauvage et belle à la fois. Ce matin je marche le cœur léger, avec une certaine fierté et en même temps déjà nostalgique, le décor sous mes yeux y est fabuleux et je marche à travers le patrimoine de Forillon (le quai de Grande Grave, la maison Blanchette, le magasin Hyman, le cimetière etc…) et la vie est belle en Gaspésie. Je ne sens plus mes ampoules ni mon sac, on dirait que l’excitation prend le dessus sur les petits bobos. Pendant notre dernier km nous avons vu notre premier ours qui traversait le sentier sans se soucier des autres et un porc épic qui nous attendait au Cap Gaspé . Rendu sur le Cap Gaspé je n’ai pas réaliser que c’était la fin, il faudra bien que je décante tout ça les prochains jours . Quelques photos et déjà nous repartons vers le stationnement pour enfin relaxer en famille!!!

Cap Gaspé et sa bécosse…on y arrive

Il nous attendait

 Nous y voilà… Mission Accomplie!!!

Je tiens à féliciter Maryse et Michel Brunet ainsi que Gaetan Létourneau pour avoir réussi leur expédition de 225 km du Mont Jacques-Cartier à Rivière-au-Renard. Bravo Groupe!!!


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